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La prévention a bien meilleur coût : nos meilleurs trucs pour prendre soin de notre santé sans se ruiner!

La prévention a bien meilleur coût : nos meilleurs trucs pour prendre soin de notre santé sans se ruiner!

On l’entend souvent : la santé, ça coûte cher! Mais est-ce vraiment le cas? Peut-on réellement calculer l’investissement financier consacré à notre santé? Devrions-nous ajouter un poste « santé et mieux-être » à notre budget mensuel? Comment minimiser ces dépenses tout en optimisant notre santé?

La maladie coûte beaucoup plus cher

Si quelqu’un dans votre entourage a déjà souffert d’une maladie grave comme un cancer, vous avez peut-être une idée de l’impact financier. La diminution du revenu, associée au coût des médicaments non couverts et aux coûts accessoires (transport, gardiennage, achat de nouveaux vêtements après une perte de poids, perruque, etc.), ça peut faire un méchant trou dans le budget.

Mais ce ne sont pas seulement les maladies graves qui affectent la santé financière, un simple mal de dos peut devenir une véritable plaie pour le p’tit cochon. D’autant plus s’il devient chronique. L’absentéisme au travail (les Canadiens s’absentent en moyenne huit jours par an du boulot en raison d’un problème physique) et les soins thérapeutiques intensifs pourraient vous coûter des centaines de dollars. Et c’est encore plus vrai si vous n’avez pas d’assurances.

Même si l’on convient que les montants déboursés pour notre santé sont plus un investissement qu’une dépense, il est normal de souhaiter en avoir pour son argent.

Une question de choix d’abord

Cet investissement financier dans notre santé peut toucher plusieurs sphères : l’alimentation, l’exercice physique (équipement, cours, abonnements, DVD, etc.), les soins thérapeutiques (chiropratique, psychologie, massothérapie, etc.), les produits dérivés (oreiller orthopédique, matelas, mobilier fait de matériaux bruts et sains , suppléments alimentaires, équipement culinaire, articles ergonomiques, etc.) et la formation/l’éducation (lectures, conférences, séminaires, webinaires, etc.).

Puisque nous ne sommes pas tous millionnaires, on doit faire des choix afin de respecter notre budget santé/mieux-être. Peut-être qu’on décidera de manger plus souvent à la maison, de faire son latte soi-même plutôt que d’arrêter au café du coin, de louer un film au lieu d’aller au cinéma, d’acheter moins de vêtements (ou de les choisir de seconde main), de voyager moins, d’avoir une seule (ou pas de) voiture, de posséder une plus petite maison, etc. À chacun de voir comment il souhaite gérer son budget, mais une chose est certaine (ou presque) : on peut toujours faire place à l’amélioration.

Manger mieux sans que ça coûte un bras!

Il n’est pas faux de dire que les aliments sains et biologiques sont plus dispendieux. Mais quand on sélectionne minutieusement ce qui entre dans notre système (de bons nutriments, plus de vitamines et de minéraux, le moins de pesticides possible, etc.), on fait aussi le choix de limiter notre consommation d’alcool, de tabac et de produits transformés, ce qui au bout du compte réduit considérablement la facture.

Il est tout de même possible de minimiser les coûts liés à notre alimentation (même biologique) en adoptant quelques habitudes :

  • Surveiller les circulaires pour des spéciaux et des rabais. Même dans l’alimentation biologique, il existe des rabais qui valent la peine. Il arrive même que la version bio d’un aliment soit moins chère. On prend donc le temps d’éplucher les circulaires et on vérifie toujours une fois sur place. Petit truc : si on a un mobile, on télécharge une application qui regroupe les circulaires (Flipp, par exemple) et qui nous permet de faire une recherche. On inscrit : bio ou biologique dans la recherche et l’application nous propose des articles en rabais dans les supermarchés, pharmacies et grandes surfaces. On peut aussi s’abonner à des infolettres de marchés d’alimentation biologique ou naturelle pour connaître leurs spéciaux hebdomadaires. Certains offrent la livraison de produits non périssables.
  • Consommer des aliments en saison. Il est certain qu’acheter un brocoli en plein hiver coûte plus cher que durant la belle saison. Il est donc plus économique de consommer les aliments quand ils sont abondants. On fait le plein de petits fruits en été et de courges et légumes racines en hiver!
  • Planifier et cuisiner. Le conseil revient souvent dans les blogues culinaires : c’est un incontournable! Pour réduire la facture, on planifie nos repas en fonction des aliments de saison, des spéciaux et de nos réserves et on cuisine tous nos repas. En semaine, on opte pour la mijoteuse, des restes du week-end, des repas crus ou des grillades rapides. On peut aussi participer à une cuisine collective ou simplement préparer des repas pour la semaine durant le week-end.
  • Faire des achats groupés. Les paniers biologiques sont un bel exemple de ce type d’achat. On peut aussi réunir quelques familles, sélectionner des aliments et acheter en gros auprès d’un producteur.
  • Acheter en grandes quantités. Si on a l’espace, on achète les plus grandes quantités possible, particulièrement lorsqu’il s’agit de denrées non périssables comme la farine, les noix, le riz, le quinoa, les fruits séchés, le chia, etc. On économise alors sur l’échelle.
  • Conserver les aliments. Il existe plusieurs méthodes pour augmenter la longévité des aliments : la congélation, la mise sous vide, la déshydratation, les conserves, la lacto-fermentation… Même si les aliments n’ont pas toujours le même goût, il n’en demeure pas moins qu’ils sont (presque) aussi nutritifs, parfois même plus (fermentation).
  • Faire son jardin. Que ce soit un jardin familial ou collectif, se mettre les deux mains dans la terre permet de relaxer et d’économiser, en plus d’être une activité enrichissante pour les enfants.
  • En faire plus soi-même. Il est possible d’économiser en préparant soi-même certains aliments comme les boissons végétales (50 g d’amandes pour 2 litres d’eau + une datte ramollie dans le mélangeur, on filtre avec un coton fromage ou encore mieux un sac conçu à cet effet pour une préparation plus lisse), le yogourt, le kimchi, la choucroute, l’ail noir, etc.
  • Éviter le gaspillage. On tient un inventaire du contenu de notre frigo et on fait la rotation des denrées, les plus urgentes à consommer devraient être à la vue. On choisit nos recettes selon ce qu’on a déjà. On récupère les pieds de brocoli et de chou-fleur pour mettre dans nos potages, on garde notre pulpe d’amande (résidu pulpeux de la boisson d’amande maison) pour l’intégrer dans nos biscuits et muffins. On sert de plus petites portions (surtout aux enfants), on reviendra!
  • Moins de viande. Les viandes biologiques sont particulièrement dispendieuses et parfois difficiles à trouver. En choisissant ce type de viande, on s’assure de la qualité de la viande (antibiotiques, hormones, etc.), mais aussi du respect des animaux et de l’environnement. Pour respecter le budget, on mange de plus petites portions, moins souvent. On remplace les protéines animales par des protéines végétales comme les légumineuses, les œufs, etc.

Bouger plus sans débourser plus

Les activités physiques qui coûtent le moins cher sont probablement la marche, la randonnée, la course à pied et la natation en eau libre. Peu importe le sport que vous choisirez, vous devrez investir un montant de base dans l’équipement. Il est toutefois possible de se procurer le nécessaire de seconde main (à éviter pour les souliers de course) ou de louer un équipement pour la saison. Si vous souhaitez vous entraîner en salle, magasinez votre gym. Il y a souvent des promotions en cours d’année, abonnez-vous aux pages Facebook. Les salles de sport économiques sont de plus en plus populaires. On y retrouve moins de services (entraîneur sur place, bar à jus, cours de groupe pour les abonnés, douches gratuites…), mais le prix est souvent alléchant. On s’abonne d’abord pour une courte période, puis si on y va suffisamment, on opte pour un abonnement annuel (c’est aussi vrai pour la piscine, un centre de yoga, etc.).

Les cours de groupe (Zumba, yoga, spinning, CrossFit…) sont plus dispendieux, mais souvent plus motivants. Il est possible de se procurer des DVD (les ventes de garage en regorgent) d’entraînement pour la maison. De nos jours, de nombreux entraîneurs offrent des séances gratuites sur leur chaîne YouTube. Certaines applications (comme celles de Nike + Training) suggèrent gratuitement des plans d’entraînement complets (sans équipement) en vidéos.

Des soins chiropratiques de mieux-être pour optimiser sa santé

Les chiropraticiens proposent souvent à leurs patients des soins de mieux-être, c’est-à-dire une vérification régulière de leur colonne vertébrale (la fréquence dépend de l’état de santé du patient, de son âge, de ses activités, de son travail, de ses objectifs, etc.). Ils le font parce qu’ils savent que la prévention en chiropratique est un investissement.

Un problème musculo-squelettique chronique touche souvent plusieurs structures anatomiques, entraîne un débalancement mécanique (charpente) et des patrons de fonctionnement altérés (la boiterie, par exemple). La dysfonction biomécanique implique la plupart du temps une perturbation du système nerveux, qui peut prendre plusieurs semaines, voire des mois à se régulariser. Les traitements chiropratiques de soulagement et de correction sont pour ces raisons plus fréquents et plus nombreux (le corps doit prendre le temps de réparer ce qui ne va pas).

Les soins de mieux-être s’intègrent facilement dans un mode de vie sain. Ils ne coûtent que quelques centaines de dollars par an (la plupart des assurances en couvrent une bonne partie), s’inscrivent plus facilement dans un agenda chargé et aident à prévenir la dégénérescence d’un problème biomécanique en corrigeant la cause dès son apparition.

La chiropratique optimise la fonction du système nerveux, le chef d’orchestre de votre corps. Grâce à un système nerveux optimal, votre cerveau et votre corps communiquent de façon fluide. Votre corps peut ainsi mieux répondre au stress et profiter plus aisément de son pouvoir d’autoguérison.

Tout le monde sait qu’un entretien régulier de son véhicule (vérification, rotation de pneus, traitement antirouille…) permet d’accroître sa longévité tout en réduisant les risques de bris mécanique. Il en va de même pour le corps humain. L’argent que vous mettez aujourd’hui dans votre santé vous rapportera plus tard. En plus de minimiser le développement de plusieurs maladies et d’augmenter l’espérance de vie, un mode de vie sain contribue au mieux-être et favorise la vitalité chaque jour.


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Nos coups de cœur santé mieux-être 2017

Nos coups de cœur santé mieux-être 2017

Au cours de la dernière année, nous avons déniché de véritables trésors de mieux-être. Que ce soit des sites web, des applications mobiles, des livres ou encore des produits écolos et sains, nous vous partageons aujourd’hui nos meilleurs secrets!

Les produits

  • Öko créations. Les produits de cette entreprise familiale québécoise sont fabriqués au Canada à partir de tissus à faible impact écologique comme le chanvre, le coton biologique et la laine mérinos biologique. Öko créations propose des confections durables pour tout-petits (bavoirs, tapis à langer, serviettes de bain, doudous, inserts pour couches lavables…), pour femmes (serviettes hygiéniques lavables, tampons démaquillants) et pour toute la famille (lingettes et débarbouillettes). Livraison gratuite à partir de 50 $ et plus de 70 points de vente : www.okocreations.ca.
  • Savonnerie des Diligences. Des savons naturels au look déjanté, dont certains sont même associés à une légende, voilà ce que propose la Savonnerie des Diligences. En plus de son offre impressionnante de savons en tout genre (des dizaines de parfums et mélanges d’huiles), l’entreprise d’Eastman fabrique des baumes, pommades, déodorants, exfoliants, alouette! On peut même faire la visite de son atelier-boutique. Livraison gratuite à partir de 85 $, nombreux points de vente. www.savonneriediligences.ca.
  • Api-Flex. Le petit rucher du Nord est une fermette apicole qui fabrique des emballages réutilisables à base de cire d’abeille et de tissu biologique. Offerts dans plusieurs formats, ces morceaux de tissus remplacent à merveille la pellicule plastique. Écologique et saine, cette option vous permet d’emballer sandwichs, collations et fromages (entre autres), en plus de servir de recouvrement de bol et d’assiette. Lavables à l’eau froide savonneuse, les Api-Flex iront au compost lorsqu’ils arriveront en fin de vie utile. Point de vente et livraison (5 $ de frais) offerts : www.api-flex.com.
  • La slackline. Il s’agit d’une sangle élastique de funambule de longueur variable qui s’installe généralement entre deux arbres (ou autre support) à la hauteur désirée. On laisse de côté son orgueil et on tente d’abord de tenir en équilibre puis de parcourir la courroie d’une extrémité à l’autre. Les plus expérimentés y ajouteront des manœuvres plus complexes. Ce sport nouveau genre permet de développer la proprioception (perception du corps dans l’espace), l’équilibre, la coordination et les muscles stabilisateurs. Une vraie activité de chiropraticien! On peut se procurer un ensemble de base pour environ 75 $ dans les boutiques de plein air.
  • Le Jardin des Anges. Pour ceux qui n’ont pas accès à un fermier de famille ou à la distribution de paniers de légumes, le Jardin des Anges offre la livraison de paniers biologiques hebdomadaires dans de nombreuses régions du Québec (à peu de frais ou gratuitement). On s’inscrit d’abord sur leur site web pour vérifier si notre domicile est admissible à la livraison, puis on sélectionne le contenu du panier. Les produits proposés proviennent prioritairement du Québec (selon les disponibilités). Il s’agit d’un distributeur et non d’un producteur. Les avantages : nul besoin de faire livrer chaque semaine, on sélectionne le contenu soi-même selon les forfaits disponibles, on peut y ajouter des produits non périssables, des produits laitiers, etc. Plus d’informations : www.jardindesanges.com.

Les applications mobiles

  • Asana Rebel. Des entraînements fitness inspirés du yoga, voilà ce que propose l’application pour mobile Asana Rebel. Dans sa version gratuite, l’appli offre six entraînements permanents et un entraînement du jour. L’accès Premium (payant) offre beaucoup plus de possibilités. Récemment revampée, Asana Rebel présente désormais des vidéos tournées à l’extérieur, dans des décors enchanteurs ou ludiques. Disponible sur iTunes et Android (en français).
  • Cozi. Pour mieux planifier l’agenda familial, cette application suggère de partager (ou non) le calendrier, les tâches et les listes de courses entre tous les membres de la famille. Très pratique pour économiser du temps. « Chéri, la liste de course est sur Cozi! Tu passes à l’épicerie s’il te plaît? » À la dernière minute, on y rajoute l’ail et elle se retrouve simultanément sur la liste de douce moitié! Disponible sur iTunes et Android (en anglais seulement).
  • Petit BamBou. Avec plus d’un million d’abonnés, Petit BamBou est l’application de méditation guidée en français la plus populaire. On s’inscrit gratuitement et on apprend tout simplement à méditer une séance à la fois. Après une dizaine de séances, on peut s’abonner pour accéder à des programmes plus avancés. Disponible en français sur iTunes et Android.

Les livres

  • La santé repensée. Un médecin qui communique efficacement sa vision globale de la santé et qui ouvre l’esprit de ses lecteurs aux médecines complémentaires, vraiment?! Eh oui, le Dr Gaétan Brouillard sort des sentiers battus pour changer notre vision de la santé : comment prévenir les maladies grâce à un mode de vie et un environnement sains. Le docteur Brouillard vient tout juste de publier un second ouvrage : La douleur repensée. On vous réserve une petite surprise à ce sujet : à surveiller dans les prochains blogues! La santé repensée : cessez de chercher la pilule miracle. Dr Gaétan Brouillard, Les Éditions de l’Homme.
  • Pour une enfance heureuse. La pédiatre Catherine Gueguen transforme la façon de voir l’humain et particulièrement l’enfant. Dans cet ouvrage, on comprend mieux les réactions et les émotions du bébé, du bambin, de l’enfant et de l’adolescent, ce qui entraîne une adaptation de nos méthodes d’éducation. La science en neuropsychologie évolue rapidement, Dre Gueguen nous propose de laisser de côté ce qu’elle nomme « la violence éducative ordinaire », pour se tourner vers une parentalité positive plus affectueuse, compréhensive et efficace. Pour une enfance heureuse : repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau. Dre Catherine Gueguen, Éditions Robert Laffont.
  • Révolution fermentation. Ce n’est plus un secret, les aliments fermentés ont de nombreux bénéfices à offrir, particulièrement sur la qualité du microbiote (flore intestinale). Que diriez-vous de les faire vous-mêmes à la maison? Révolution fermentation suggère 70 recettes : kombucha, kéfir, yogourt, miso, choucroute, cornichons, légumes fermentés… Pas sorcier! Révolution fermentation. Sébastien Bureau et David Côté, Les Éditions de l’Homme.

Les sites web

  • Maison Jacynthe. La comédienne Jacynthe René a réuni une communauté entière autour du mieux-être et du mode de vie naturel. Sur son site web, on retrouve un peu de tout : recettes, blogues, informations en nutrition végane, naturopathie, aromathérapie… L’actrice aime partager ses découvertes et a su s’entourer de collaborateurs crédibles. Elle a lancé une boutique en ligne dans laquelle on retrouve une ligne de soins de peau et de maquillage naturels, des parfums, des produits pour le corps, des déodorants, des soins pour les tout-petits, des parfums d’ambiance, etc. L’équipe de Maison Jacynthe présente aussi la deuxième saison de Vive, des épisodes web qui parlent de santé et de vitalité. www.maisonjacynthe.ca
  • Lelo Life. Un couple d’ingénieurs québécois qui veut partager les rudiments de l’approche Montessori sur un blogue, ça donne Lelo Life. L’approche Montessori est une méthode éducative de plus en plus populaire. Avec cette méthode éducative, on veut aider l’enfant à développer ses habiletés à travers le jeu, tout en restant très simpliste. On reconnaît les salles de jeux Montessori au nombre de jouets (minimaliste), souvent faits de bois et très colorés. Marius et Emmanuelle proposent des idées de jeux, facilement reproductibles à la maison. Les vidéos sont courtes et démontrent comment organiser des activités éducatives et ludiques en souvent moins de quelques minutes : dresser la table, trier des objets, marcher sur la ligne… www.lelolife.com
  • Franchement Santé. Le pharmacien Jean-Yves Dionne se passionne pour les produits de santé naturels. Il partage ses découvertes et vulgarise avec brio de nombreux sujets de santé sur son blogue. De la carence en vitamine D à la consommation de sel, en passant par les controversées statines, Jean-Yves Dionne appuie toujours ses propos par des recherches scientifiques, sans faire de sensationnalisme. www.jydionne.com
  • Famille épanouie. Ce couple français suggère une plate-forme (articles et vidéos) pour les parents qui veulent en apprendre plus sur la parentalité positive, le maternage proximal et la méthode Montessori. Les parents blogueurs ne sont ni psychologues, ni médecins, seulement des passionnés d’éducation qui partagent leur expérience et leur savoir. Quels livres choisir? Comment gérer une dispute entre frères? Comment réagir devant une crise du bacon à l’épicerie? www.famille-epanouie.fr
  • Science & Fourchette. Un blogue culinaire créé par une nutritionniste et photographe québécoise, Annie Ferland. On apprécie la variété et la rapidité des recettes, le look épuré du blogue, les sublimes photos et les articles qui s’appuient sur la science. www.sciencefourchette.com
  • Les Trappeuses. Les Trappeuses, c’est un blogue grano-éco-chic, comme ses fondatrices aiment le dire. De la recette DIY de déodorant à l’ABC du zéro déchet, ce site web québécois (au graphisme magnifique) est un coffre aux trésors à qui veut réduire son empreinte écologique. Vous voulez découvrir ce qu’est le « No poo »? http://www.lestrappeus.es/

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Savez-vous ce qui se cache dans vos produits pour la peau? [12 ingrédients toxiques à éviter]

Savez-vous ce qui se cache dans vos produits pour la peau? [12 ingrédients toxiques à éviter]

Avez-vous déjà pris le temps de scruter la liste d’ingrédients de vos produits de beauté? Elle est parfois si longue qu’on finit par voir double. La question que l’on se pose : comment les fabricants ont-ils pu se retrouver avec plus de trente ingrédients pour une simple lotion hydratante? Ne pourrait-on pas revenir à l’essentiel?!

Plusieurs des ingrédients que l’on retrouve dans les cosmétiques et les produits de soins peuvent être dangereux pour la santé. La Fondation David Suzuki a dressé une liste de douze d’entre eux (voir plus bas), que l’on devrait éviter à tout prix en raison de leur toxicité pour la santé ou pour l’environnement. On parle de molécules cancérogènes et de perturbateurs endocriniens notamment.

Si certains de ces ingrédients sont désormais connus du grand public (on n’a qu’à penser aux parabènes), d’autres composés (parfois plus dommageables) se cachent toujours dans de nombreux produits de beauté : shampoing, crème, maquillage, déodorant, parfum, etc. Ces toxines pénètrent la peau et se retrouvent en circulation dans le corps. Elles peuvent perturber notre équilibre chimique et nuire à notre santé. C’est l’effet cumulatif de tous ces ingrédients qui est à craindre, les quantités étant plutôt infimes au sein d’une même bouteille.

Comment faire les bons choix?

Même si les pharmacies offrent une plus grande variété de produits de beauté naturels depuis quelques années, il n’en demeure pas moins que la majorité des éléments que l’on retrouve sur les tablettes contiennent encore des ingrédients que l’on souhaiterait éviter. Plus d’options s’offrent à nous dans les épiceries et magasins d’aliments et produits naturels.

De nombreuses femmes vantent les mérites du retour aux sources. Elles fabriquent elles-mêmes bon nombre de leurs produits et en réduisent la quantité (un seul savon fait office de shampoing, revitalisant, nettoyant). On vous propose plus bas des recettes maison de quelques cosmétiques, facilement réalisables et dont les ingrédients sont disponibles un peu partout.

Opter pour le bon produit

  • On analyse la liste d’ingrédients en la comparant à celle de la Fondation David Suzuki (voir plus bas).
  • On opte pour un produit approuvé (ou du moins coté vert) par le Environmental Working Group (EWG), qui fait le travail à notre place. Petit bémol : le groupe étant américain, plusieurs produits offerts ici ne sont pas dans la liste. www.ewg.org
  • On s’informe auprès d’un naturopathe ou un commis spécialisé en produits naturels.
  • On y va avec des valeurs sûres. Au Québec, l’entreprise Attitude se fait un point d’honneur de fabriquer des produits (gel douche, shampoing, revitalisant, couches, lingettes humides, crèmes pour le corps, détergents, etc.) avec des ingrédients rassurants. Du côté des cosmétiques (produits pour le visage et maquillage), Maison Jacynthe et Zorah dominent le marché. Les produits sont toutefois dispendieux. La gamme Physicians Formula, que l’on retrouve plus facilement en pharmacie est abordable et propose quelques produits intéressants. Mais on ne peut malheureusement pas se fier à cette marque : certains de leurs articles ont reçu une piètre cote (cote rouge) du EWG. Il faut donc vérifier les produits un à un sur www.ewg.org. Selon votre type de peau et de cheveux, un simple savon naturel en barre (comme ceux de la Savonnerie des Diligences) peut parfois faire le travail.

Des astuces naturelles maison pour remplacer quelques produits du commerce

  • Crème ou lotion hydratante pour le corps. Inutile de se compliquer la vie. On applique simplement un corps gras (beurre de karité, huile de coco, huile d’amande douce, huile de jojoba ou un mélange maison d’une ou de plusieurs huiles) immédiatement après le bain ou la douche. On peut ajouter de la glycérine végétale à notre corps gras si on a la peau très sèche. On aime sentir bon? On ajoute quelques gouttes d’huiles essentielles à notre mélange. (Pour le beurre de karité et l’huile de coco, faire fondre le corps gras au bain-marie, ajouter les huiles essentielles et refroidir avant d’appliquer.)
  • Baume à lèvre. Les baumes à lèvres contiennent souvent des ingrédients médicamenteux et des agents de conservation. En plus d’être absorbés par les muqueuses et la peau, les ingrédients des baumes à lèvres sont souvent ingérés. Le beurre de karité fait des miracles sur les lèvres gercées. En plus de les hydrater, il les protège. Alors on se « beurre les babines » à profusion, particulièrement au coucher et avant d’aller à l’extérieur (une journée de ski ou à la plage).
  • Revitalisant. Le vinaigre de cidre (VDC) est un secret bien gardé. On mélange une part de VDC de qualité (biologique, trouble avec sédiments) avec 3 parts d’eau. On ajoute en option quelques huiles essentielles au choix (l’arbre à thé est excellent pour contrer les peaux mortes et les pellicules). On applique le mélange sur le cuir chevelu et on masse pour atteindre les pointes. Le VDC donne de l’éclat et de la brillance aux cheveux. Si nos cheveux manquent d’hydratation, on applique une huile sur les pointes (beurre de karité, huile de jojoba…).
  • L’exfoliant pour le corps. Une simple brosse ou un gant de crin arrive à déloger les peaux mortes. Si vous aimez les exfoliants pour leur parfum : mélanger de l’huile de coco (l’huile de coco doit être figée; si elle est liquide en raison de la température ambiante élevée, refroidissez-la au frigo; conservez le mélange au frais les mois d’été) et du sucre de coco de façon à obtenir une pâte granuleuse. Ajoutez-y une fragrance au choix : huile essentielle ou extrait de vanille (à base de glycérine idéalement). Dans la douche ou le bain, on frotte simplement le mélange sur la peau avant de la nettoyer. Évitez le visage, surtout si vous avez la peau sensible.
  • Le déodorant. Il existe des centaines de recettes sur le web. En voici une qui fonctionne bien, tirée du site québécois tonpetitlook.com. Faire chauffer ½ tasse d’huile de coco au bain-marie et ajouter un petit cube de cire d’abeille (ou de paraffine en cas d’urgence). Quand la cire est fondue, ajouter 2 à 3 c. à soupe de bicarbonate de soude sans alun et 2 c. à soupe de fécule de maïs en brassant. Ajouter 4 à 5 gouttes d’huile essentielle au choix. Remplir un contenant vide de déodorant commercial et laisser figer à température ambiante. On peut ajuster les quantités selon nos besoins : plus de bicarbonate de soude pour plus d’efficacité (attention, ça irrite un peu si on applique trop), plus de cire d’abeille pour plus de solidité (en cas de canicule par exemple) et plus d’huile essentielle (attention, ça peut irriter aussi) pour plus de parfum.

Vous aimeriez en savoir plus sur les produits de beauté faits maison (Do it yourself ou DIY)? Le site web wellnessmama.com regorge de recettes en tout genre : crème solaire, sels de bain, tonique, masque pour le visage, maquillage…

Voici la liste des 12 ingrédients cosmétiques à fuir comme la peste, comme recommandé par la Fondation David Suzuki.

  • BHA et BHT (conservateurs pour cosmétiques et aliments, rouge à lèvres, lotions…)
  • P-Phénylènediamine (colorant dans les teintures)
  • DEA (cocamide DEA et lauramide DEA, mousseur dans les shampoings)
  • Phtalate de dibutyle (plastifiant dans les produits pour les ongles)
  • Libérateurs de formaldéhyde (HYDANTOÏNE DMDM, DIAZOLIDINYL URÉE, IMIDAZOLIDINYLURÉE, MÉTHÉNAMINE, QUATERNIUM 15)
  • Parabènes
  • Parfum (ou fragrance, cache des dizaines de sous-produits causant asthme, allergies…)
  • PEG (peut contenir du 1,4-dioxane une substance cancérogène, souvent utilisé comme base de crème)
  • Pétrolatum (baume à lèvres, produits coiffants, contient des impuretés cancérogènes)
  • Cyclométicone et siloxane (produits qui finissent par… perturbateurs endocriniens)
  • SLES (sulfate laureth de sodium), largement utilisé comme moussant dans les gels de douche et shampoings. Peut contenir du 1,4-dioxane. Un dérivé : SLS (laurylsulfate de sodium)
  • Triclosan (produit antibactérien dans les savons, dentifrices… contribue à la résistance des bactéries, perturbe la fonction hormonale)

À cela, on peut ajouter quelques agents bloqueurs de rayons UV que l’on retrouve dans les crèmes solaires : homosalate, oxybenzone, octocrylène, octisalate.

Si vous êtes préoccupés par ce qu’absorbe votre peau, prenez le temps d’analyser votre déodorant, qui ne devrait pas contenir d’aluminium ni de parfum (à l’exception des parfums naturels comme les huiles essentielles).

Bref, il faut surtout se rappeler que notre peau absorbe ce qu’on lui donne. Il faut être particulièrement vigilant avec les produits qu’on ne rince pas, comme les lotions et les crèmes.

Mais la beauté, c’est bien plus que des produits!

Quand on parle de beauté, on pense souvent aux rituels de soins et au maquillage. Mais être au meilleur de soi dépend de bien plus, n’est-ce pas? Notre alimentation, notre forme physique et notre sommeil influencent tellement ce que l’on projette.

Notre peau reflète souvent notre état de santé (particulièrement la santé intestinale) et notre équilibre chimique. On n’a qu’à penser aux cycles hormonaux, qui entraînent parfois des boutons d’acné, de la sécheresse de la peau et même des crises d’eczéma. Un manque de vitamines et de minéraux peut aussi venir ternir notre teint, tout comme une soirée arrosée ou une période de stress intense.

Alors pour se sentir beau et belle dans notre peau, on adopte de saines habitudes de vie et on choisit avec soin ce que notre peau absorbera.


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Plus de sommeil pour la maman qui allaite

Plus de sommeil pour la maman qui allaite

Un des plus grands défis lorsqu’on devient parent, c’est de traverser la période des nuits blanches sans y laisser sa santé (physique et mentale). Certains bébés dormiront comme des loirs dès leur naissance, d’autres prendront plus de deux ans pour enfiler entre 8 et 12 heures de sommeil.

En tant que parent épuisé, on se demande comment on en viendra à bout. On commence à zieuter les blogues sur le sommeil des nourrissons et à s’informer auprès de notre entourage. Certains vous parleront d’un « truc infaillible » ou d’une technique spéciale, tandis que d’autres vous diront simplement de prendre votre mal en patience.

Alors, si on ne veut pas laisser pleurer son enfant (technique du 5-10-15, par exemple) et que passer des nuits entières à bercer et allaiter sa progéniture n’est pas une option, que reste-t-il?

Le cododo ne fait pas l’unanimité

Au Québec comme dans le reste de l’Amérique du Nord, la technique du cododo (partage du lit ou dodo partagé) a été déclarée risquée pour la santé et la vie d’un nourrisson, il y a de ça plusieurs années. On a associé le fait de dormir dans le même lit que son enfant au syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN).

Les recommandations de l’Institut national de santé publique ainsi que de la Société pédiatrique canadienne demeurent les mêmes : l’endroit le plus sécuritaire où faire dormir un bébé est son propre lit (berceau, moïse, couchette) dans la chambre des parents (les six premiers mois).

Mais que faire quand on n’y parvient pas? Quand bébé ne dort tout simplement pas seul dans son lit?

L’UNICEF de son côté explique aux mères qui allaitent comment dormir avec son bébé de façon sécuritaire.

Alors si vous choisissez de dormir dans le même lit que votre bébé, il est important d’être bien informé.

Des études confuses

Plusieurs études ne font pas la distinction entre le cododo sécuritaire (voir les 11 règles de sécurité) et le dodo sur un divan ou dans un fauteuil. D’autres (surtout plus anciennes) ne distinguent même pas le SMSN de la suffocation, de l’hyperthermie ou de la strangulation. Les conclusions ne reflètent pas du tout la réalité d’un partage de lit fait dans les règles de l’art. Il n’y a donc pas de consensus clair dans la communauté scientifique d’un lien entre le partage de lit et le SMSN.

D’un point de vue anthropologique, le partage du lit a permis à l’espèce de survivre. Imaginez : laisseriez-vous votre bébé seul dans le noir sur un lit de paille alors que des animaux affamés rodent autour de votre gite (caverne, abri, campement)?

Ailleurs dans le monde, les cultures sont nombreuses à encourager le cododo. Il s’agit même de la norme pour bon nombre d’entre elles.

Les avantages du cododo

De plus en plus de professionnels de la santé s’ouvrent à la technique de partage de lit (infirmières, médecins, consultantes en lactation, etc.) pour de nombreuses raisons :

  1. Permet un meilleur sommeil des parents. Les mères qui font du cododo n’ont pas à se lever (et donc à se réveiller complètement) pour nourrir leur enfant. Avec l’expérience, elles allaitent même en dormant. Il a aussi été prouvé que le cododo synchronisait les cycles de sommeil de la mère et de l’enfant.
  2. Facilite l’attachement. Grâce au peau à peau et au contact physique prolongé, le lien d’attachement entre la mère et l’enfant est plus facile.
  3. Le cododo favorise l’allaitement. Le sein étant plus accessible rapidement, les mères qui dorment avec leur bébé allaitent plus longtemps de façon exclusive. Il a d’ailleurs été prouvé que l’allaitement protégeait contre le SMSN.
  4. Favorise une meilleure régulation physiologique du bébé. En expirant, la mère augmente l’apport en CO2 (dioxyde de carbone) autour du nez du bébé, stimulant ainsi sa respiration. Le bébé se réveille aussi plus fréquemment, mais se rendort plus rapidement et facilement parce qu’il s’apaise en étant auprès de sa mère. Aussi, la mère vérifie inconsciemment (plus de 20 fois par nuit!) l’état de son bébé (température, respiration, position…).
  5. Entraîne des phases de sommeil profond plus courtes. Selon l’anthropologue James McKenna, le cododo diminue la durée des phases de sommeil plus profond (3 et 4) du bébé; ce qui pourrait réduire les risques de SMSN.
  6. Probabilités plus faibles que le bébé dorme sur le ventre. On ne comprend pas encore pourquoi, mais les bébés qui dorment auprès de leur mère le font presque toujours sur le dos (ou sur le côté lorsqu’ils prennent le sein). La position de sommeil sur le ventre est le facteur de risque numéro un du SMSN.
  7. Bénéfices à long terme pour l’enfant. Selon la consultante en lactation et infirmière Isabelle Côté, les enfants qui ont partagé le lit de leur mère ont plus d’activités sociales, font moins de crise du deux ans (terrible two), sont moins anxieux et moins craintifs, ont un plus grand sentiment de satisfaction face à la vie et ont même une meilleure réponse neuro-affective devant le stress à l’âge adulte.

Les risques du cododo

Il existe aussi des risques au partage du lit.

  1. Risque de suffocation accidentelle. Le bébé pourrait suffoquer si un parent roule sur lui, si une couverture l’empêche de respirer, s’il se retrouve sur le ventre sur un matelas trop mou ou si un oreiller ou un coussin bloque ses voies respiratoires.
  2. Le SMSN. Si les parents fument, le risque de SMSN est doublé. En partageant un lit avec notre bébé, on augmente notamment les risques qu’il ait trop chaud (couverture, température de la chambre...).
  3. Risques physiques. Le bébé pourrait chuter du lit ou se coincer (entre le matelas et le mur ou la tête de lit, par exemple).

Les consignes de sécurité : un ESSENTIEL!

Pour réduire ces risques associés au cododo, il y a des règles de base à respecter. (Les consignes de sécurité sont sensiblement les mêmes, que votre enfant dorme dans son propre lit ou à vos côtés.) Il est important de savoir que si vous n’êtes pas en mesure de suivre toutes ces consignes, il est recommandé de coucher votre enfant dans un moïse ou un berceau à côté de votre lit.

  1. Ne pas faire de cododo si vous n’allaitez pas, si vous fumez, si vous n’êtes pas la mère ou si vous soupçonnez un autre risque.
  2. Ne JAMAIS dormir sur un canapé, un fauteuil ou tout autre meuble qui n’est pas un lit. Les risques d’incident sont fortement augmentés. C’est pourquoi certains spécialistes proposent le cododo volontaire dans le lit : afin de réduire les risques qu’une maman fatiguée s’endorment dans une chaise ou un sofa en allaitant un bébé exigeant.
  3. L’enfant doit dormir sur un matelas ferme (pas de surface molle, de lit d’eau et attention aux mousses mémoires) dans une pièce fraîche (entre 16 et 20 degrés).
  4. Il doit y avoir une distance suffisante entre le matelas et le mur afin que l’enfant ne reste pas coincé. Idéalement, le matelas devrait être au sol et loin des murs.
  5. Retirez du lit les couvertures, oreillers mous et coussins. (Vous pouvez opter pour un drap mince jusqu’à la taille). Aucune couverture ne doit recouvrir la tête de bébé.
  6. Ne JAMAIS laisser un nourrisson dormir seul dans un lit d’adulte.
  7. Ne dormez pas avec votre bébé si vous avez consommé de l’alcool, de la drogue ou autre médicament qui pourrait créer un endormissement.
  8. Ne dormez pas avec votre bébé si vous êtes extrêmement fatigué (plus qu’à l’habitude).
  9. L’enfant ne doit pas dormir entre les deux parents. Si un autre enfant dort dans le lit, la mère doit le séparer du nourrisson. L’autre parent doit être informé de la présence du bébé dans le lit.
  10. La mère doit être couchée sur le côté, avec le bras allongé vers l’avant et avec le genou plié et légèrement remonté. L’enfant se trouve au creux du bras, sur le dos ou sur le côté (lors de l’allaitement).
  11. Les cheveux longs doivent être attachés.

Selon des études de 2004 et 2006, les mères qui allaitent exclusivement et qui font du cododo sont celles qui ont le plus d’heures de sommeil parmi toutes les nouvelles mères.

Des douleurs?

Il est normal que vous ressentiez des courbatures les premières nuits de cododo. Profitez de l’occasion pour faire vérifier l’état de votre colonne vertébrale. Les soins chiropratiques vous aideront à franchir cette étape plus difficile. C’est particulièrement vrai pour les mamans qui avaient l’habitude de dormir sur le dos ou de changer souvent de position au cours de la nuit.

Notez qu’il est important de garder votre bras du dessous (sur lequel vous êtes couchée) à la hauteur de l’épaule. Ne le montez pas au-dessus de la tête, vous risquez de blesser votre articulation et vos muscles de l’épaule.

Quelques suggestions de lecture pour en apprendre plus sur les règles de sécurité à respecter en cododo.

Si le cododo n’est pas une option

Il se peut que le cododo ne soit pas envisageable dans votre cas : parce que vous n’allaitez pas, parce que vous avez peur ou êtes mal à l’aise, parce que vous avez mal, parce que votre matelas est trop mou, parce que vous fumez, parce que ça ne correspond pas à vos valeurs, etc. Il existe d’autres solutions pour vous. Des fabricants proposent des petits lits portatifs qui se glissent à même le lit des parents. Bassinest propose le Halo, un berceau pivotant qui permet de garder bébé près de soi, tout en le laissant sur sa propre surface de sommeil. Les lits de type cododo ne sont pas approuvés par Santé Canada.

Voici quelques suggestions de lecture :

  • Bébé fait ses nuits, Cathryn Tobins, éditions de L’Homme.
  • Un sommeil paisible et sans pleurs, Elizabeth Pantley, éditions Art de s’apprivoiser.

Accepter la réalité

Cododo ou pas, on doit en tant que parent apprendre à réduire nos attentes. Il est normal que bébé ne dorme pas six heures d’affilée dès la naissance. Le nourrisson a des besoins spécifiques d’affection, de proximité et de nutrition. S’il se réveille fréquemment, c’est simplement pour assurer sa survie. Même que certains spécialistes affirment que les réveils nocturnes fréquents sont bénéfiques pour le développement neurologique de l’enfant. Pensez-y la nuit prochaine!

Parfois, il nous faut tout simplement apprendre à apprécier ces moments calmes et doux la nuit, où l’on vit à un autre rythme, seule avec bébé. Le lendemain, on fera la sieste et la vaisselle attendra!


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Références :
https://www.inspq.qc.ca/mieux-vivre/bebe/le-sommeil/dormir-en-securite
Baddock et coll. (2006), “Differences in Infant and Parent Behaviors During Routine Bed Sharing Compared with Co-Sleeping in the Home Settings”, Pediatrics, 117(5), 1599-1607.
Recherches de James McKenna : http://cosleeping.nd.edu/safe-co-sleeping-guidelines/
Academy of Breastfeeding Medicine (2008), ABM Clinical Protocol #6 : http://online.liebertpub.com/doi/pdf/10.1089/bfm.2007.9979
Quillin et coll. (2004), “Interaction Between Feeding Method and Co-Sleeping on Maternal-Newborn Sleep”, Journal of Obstetric, Gynecologic, & Neonatal Nursing, 33: 580–588.