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Marche à suivre pour changer une mauvaise habitude et réussir son virage santé

Marche à suivre pour changer une mauvaise habitude et réussir son virage santé

Changer une habitude de vie n’a rien de facile. Que l’objectif soit de manger plus de légumes chaque jour, méditer 3 fois par semaine ou simplement emprunter l’escalier au bureau, le processus du changement demeure le même. Il demande du temps, de l’énergie, de la volonté et de la motivation. 

Comment se fait-il que notre voisine réussisse son virage santé alors que nous peinons à marcher 15 minutes quotidiennement? A-t-elle un secret? Existe-t-il une méthode pour atteindre nos objectifs de mieux-être et de santé? Peut-être bien… 

De nombreux professionnels de la santé spécialisés dans l’adoption de saines habitudes de vie utilisent dans leur pratique le modèle de changement transthéorique. Il a été rapporté que la connaissance de ce modèle par une personne améliore ses chances de réussir et d’intégrer un changement positif et définitif dans sa vie. 

Le modèle de changement transthéorique

Ce modèle, né dans les années 80, est divisé en 6 stades principaux. 

1. Préréflexion (ou précontemplation). Il s’agit du stade dans lequel une personne ne veut pas changer son habitude de vie. Elle n’a pas conscience du problème ou du besoin. Elle ne démontre pas d’intention de changement et offre une résistance.
Ex. : Je n’ai pas besoin de changer mon alimentation, je suis bien comme ça.

2. Réflexion. À ce stade, la personne réalise qu’il y a un problème ou un besoin. Il y a prise de conscience des avantages et des bienfaits potentiels d’un changement et la personne songe à passer à l’action. C’est une période de doutes, d’hésitation et d’ambivalence où la personne ne se sent pas encore prête à poser des gestes concrets.
Ex. : Je me sentirais sûrement mieux si je mangeais moins de malbouffe et plus de légumes. 

3. Préparation. Durant cette phase, la personne est convaincue des bienfaits du changement qu’elle juge désormais incontournable. Elle est consciente des efforts qu’elle devra déployer pour modifier cette habitude. C’est l’étape du plan stratégique avec identification des actions à poser, des défis à relever et des échéances. Quelques petites actions concrètes sont mises en œuvre en vue de préparer le changement. La date est fixée.
Ex. : Je suis prêt à améliorer mon alimentation, car je sais que je vais me sentir plus en forme et que je serai moins souvent malade. J’emprunte un livre de recettes santé et je fais quelques recherches sur le web pour dresser un nouveau menu hebdomadaire. 

4. Action. Il s’agit de l’étape de l’exécution du plan. La personne pose les gestes concrets prévus dans le plan d’action. Il est parfois préférable de modifier l’environnement pour faciliter la transition. À cette étape, il est indispensable que la personne révise ses croyances et adopte une attitude positive.
Ex. : Je fais le ménage de mon garde-manger et jette les produits malsains. Je vais à l’épicerie avec ma liste pour acheter des légumes, des fruits et d’autres produits frais et sains pour réaliser mes recettes. 

5. Maintien ou stabilisation. Le changement apporté doit être maintenu plus de 6 mois avant d’être vraiment intégré. La rechute doit être envisagée et un plan doit être mis en place au cas où l’échec adviendrait. Un obstacle, un défi ou un changement important dans la vie de la personne peut mener à l’échec du changement (deuil, maladie, accident, finances, etc.).
Ex. : Voilà maintenant 3 mois que je mange plus sainement. Mais le décès de ma sœur a tout chamboulé. Je suis retombé dans mes vieilles habitudes. 

6. Conclusion ou rechute. Il est très fréquent de subir un échec lors de l’adoption d’un nouveau comportement, il s’agit presque d’une étape cruciale du processus. La personne doit refaire le cycle, parfois à plusieurs reprises, avant de conclure le changement pour de bon. La reprise du cycle se fait généralement plus rapidement et la personne peut apprendre de ses erreurs.
Ex. : Ce n’est pas grave d’avoir chuté, je me ressaisis. Je me remémore les raisons qui m’ont poussé à changer et ressors mon livre de recettes. Pas question de tomber dans la culpabilité ou l’anxiété. Tout le monde fait des erreurs et j’apprendrai de mon expérience. 

Comment profiter de vos nouvelles connaissances?

Chanceux que vous êtes, vous connaissez désormais ce modèle et avez donc de meilleures chances de réussir le changement que vous souhaitez apporter dans votre vie. Toutes les étapes du modèle de changement transthéorique doivent être franchies dans l’ordre, mais il se peut que vous régressiez en cours de route. Soyez sans crainte, c’est tout à fait normal, cela fait même partie du processus. 

Évaluez d’abord votre situation : à quel stade êtes-vous? Si vous lisez ce texte, il est fort probable que vous ayez outrepassé l’étape de préréflexion et que vous êtes au stade de réflexion ou encore de préparation. Voici quelles tâches doivent être accomplies afin de passer d’une étape à l’autre.

De la préréflexion à la réflexion. Vous devez vous informer, auprès de votre entourage, sur le web, dans un documentaire ou un livre, à une conférence, etc. Pourquoi apporter ce changement? Quels sont les bienfaits pour la santé? Quels sont les avantages du changement et les désavantages du statu quo? Il est primordial d’accepter votre responsabilité de ce changement (personne ne peut le faire pour vous). 

De la réflexion à la préparation. Il est temps de voir les avantages comparativement aux désavantages du changement, de mesurer les efforts et le temps requis pour réaliser ce changement. C’est le moment de prendre la décision : vous signez un contrat avec vous-même. Parlez-en à votre entourage afin de concrétiser la décision et de bénéficier du soutien de vos proches. 

De la préparation à l’action. Les objectifs doivent être clairs et réalistes, les étapes du plan doivent être bien définies. Établissez vos priorités et dégagez votre horaire pour laisser place au nouveau changement. Apportez les modifications nécessaires à votre environnement avant de passer à l’action. 

De l’action au maintien. Ici, vous aurez besoin de temps et d’énergie. Le changement sera probablement plus difficile au début, mais les choses couleront plus facilement avec le temps. Pour maintenir votre changement, vous devrez modifier vos patrons de pensées, ceux qui vous tenaient prisonniers de votre ancienne habitude. Encouragez-vous, soyez indulgent envers vous-même et n’hésitez pas à demander le soutien de votre entourage.

Du maintien vers la conclusion. Ici, il est important d’anticiper la rechute, d’établir le plan de relance. Vous devrez peut-être refaire toutes les étapes. Ne voyez pas ça comme un échec et, surtout, restez confiant dans vos capacités. 

Le secret de la réussite

Les chercheurs se penchent sur cette question depuis longtemps. Si nous avions une réponse toute faite, les compagnies de tabac feraient beaucoup moins de profits. Mais la science, et surtout l’expérience des gens qui ont réussi, apporte tout de même quelques réponses. Voici nos meilleures astuces.

Choisir un objectif en accord avec ses valeurs et ses goûts. Le plus important : faites-le pour vous. Si vous entreprenez votre changement avec du ressentiment, des restrictions ou en subissant le contrôle de quelqu’un d’autre, vous ne pourrez pas mettre en œuvre ce qui est nécessaire à sa réussite. À quel point êtes-vous prêt à faire CE changement? Si vous vous inscrivez à une session de Zumba pour bouger davantage et accompagner une amie, mais que vous n’aimez pas danser, il y a peu de chance que vous en ressortiez gagnant. 

L’autocompassion. Il a été démontré que l’autocompassion était positivement associée aux comportements prônant la santé et négativement liée aux symptômes physiques. L’autocompassion privilégie la gentillesse envers soi plutôt que le jugement, l’humanité plutôt que l’isolement et la pleine conscience plutôt que la suridentification. En d’autres mots, vous devez cesser de vous critiquer sévèrement et choisir d’être indulgent envers vous-même, connectez-vous aux expériences humaines des autres en évitant l’indifférence, puis apprenez à reconnaître et vivre vos émotions, plutôt que de les réprimer, les attacher ou les ruminer. 

Prenez le temps de visualiser et d’écrire ce que vous voulez vraiment. Si vous souhaitez, par exemple, devenir une version améliorée de vous-même, en meilleure santé et mieux dans votre peau, fermez les yeux quelques secondes pour vous imaginer. Vous pouvez ensuite écrire ce que vous voyez ou fabriquer un tableau de visualisation, selon vos aptitudes et vos goûts. Garder en tête cet objectif ultime, vous pourrez vous y rapporter dans les moments difficiles. Intégrez la notion du long chemin parsemé d’embûches. Chaque changement que vous ferez, un à la fois, vous mènera plus près de ce rêve. Et vous récolterez les bienfaits tout au long du processus, pas seulement à l’arrivée. 

Reprogrammer sa notion de plaisir. Les mauvaises habitudes de vie sont souvent liées au plaisir, particulièrement lorsque ces habitudes sont devenues des dépendances. Les mécanismes de récompenses sont activés dans le cerveau, ce qui entraîne ledit plaisir, éphémère la plupart du temps. 

Exemples : fumer une cigarette, prendre de la cocaïne, boire de l’alcool, manger des sucreries ou de la malbouffe, etc. Ces mécanismes de récompense deviennent inactifs lorsqu’ils sont privés de leur déclencheur, du moins au début. 

Ce sont les moments les plus difficiles liés au changement. Le plaisir sera au plus bas. Mais à chaque renoncement de cette mauvaise habitude que vous ferez, vous vous rapprocherez d’un plaisir plus sain. Jusqu’au jour où vous aurez vaincu la dépendance et créé de nouveaux patrons de récompense dans votre cerveau. 

Le plaisir que vous apportait jadis une cigarette sera désormais obtenu par une l’exécution d’une activité physique, par exemple. 


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Références 
Prochaska et coll., « The transtheoretical model of health behavior change », American Journal of Health Promotion, septembre-octobre 1997, 12:1, p. 23-48. 
Prochaska, DiClemente et Norcross, « In search of how people change. Applications to addictive behaviors », American Psychology, septembre 1992, 47(9), p. 1102-1114. 
Dunne et coll., « Brief report: Self-compassion, physical health and the mediating role of health-promoting behaviours », Journal of Health Psychology, publié en ligne en avril 2016. https://doi.org/10.1177/1359105316643377

20 choses à bannir pour être en meilleure santé en 2018

20 choses à bannir pour être en meilleure santé en 2018

Chaque jour, vous faites ces petits gestes qui semblent si banals : entrer et sortir de la voiture, porter votre sac à main, vous assoir devant la télé. Mais saviez-vous que bon nombre de ces habitudes pourraient nuire à votre mieux-être? Sans le savoir, vous répétez peut-être quotidiennement un ou plusieurs gestes qui endommagent votre posture ou encore perturbent votre équilibre chimique. 

1. Mettre son portefeuille dans sa poche arrière. Messieurs, cette habitude est plus fréquente chez vous. S’assoir sur son portefeuille, aussi mince soit-il, crée un débalancement au niveau du bassin, ce qui peut entraîner une déviation de la colonne vertébrale et un déséquilibre musculaire. Prenez le temps de le retirer de votre poche avant de vous assoir, particulièrement lors de longs trajets en voiture. 

2. Dormir sur le ventre. Cette position occasionne des tensions à la base du cou et ne soutient pas correctement la colonne lombaire (bas du dos), en plus de créer des contractures aux muscles des épaules. Dormez plutôt sur le dos, sinon sur le côté. Choisissez un oreiller en fonction de la position la plus fréquente et insérez un coussin sous les genoux (sur le dos) ou entre les genoux (sur le côté). Plusieurs dormeurs sur le côté apprécient l’utilisation d’un oreiller de corps (un long oreiller sur lequel vous pouvez appuyer à la fois le bras et le genou et qui épouse la forme du corps). 

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3. Porter des chaussures à talons hauts, des mules ou des ballerines. Mesdames, les chaussures à talons hauts galbent peut-être vos jambes et vos fesses, mais elles nuisent grandement à votre colonne lombaire. Tandis que le problème avec les mules, c’est qu’elles compressent souvent l’avant-pied et offrent très peu de soutien. On vous entend d’ici : « Si je ne peux plus porter ni mes talons hauts ni mes ballerines, que vais-je bien pouvoir me mettre aux pieds? » Autant que possible, choisissez des chaussures avec un léger talon ou des sneakers pour la vie de tous les jours et gardez vos Louboutin pour les occasions spéciales. Varier le type de soulier que vous portez et rappelez-vous : la modération a bien meilleur goût.    

4. Naviguer sur les réseaux sociaux. Naviguer sur les réseaux sociaux est un loisir qui gruge à la fois temps et énergie. Sur la plupart des appareils mobiles, vous pouvez voir le nombre d’heures consacrées à chacune des applications. Vous pourriez être surpris du temps que vous passez sur Facebook. De plus, les études sur les effets néfastes des réseaux sociaux sont de plus en plus nombreuses. Ils favoriseraient le développement de maladies mentales comme la dépression, en plus de miner l’estime de soi, particulièrement chez les adolescents. Suggestion : personnalisez votre fil d’actualité en choisissant les personnes et les pages que vous voulez voir en premier et planifier un moment pour le consulter. Utilisez le chronomètre au besoin.

5. Faire la lecture au lit. La position de lecture au lit est rarement optimale. Il serait préférable d’opter pour un fauteuil de lecture. Il est aussi recommandé de ne pas regarder un écran au moins une heure avant l’heure du coucher, car la lumière bleue qu’il émet diminue la sécrétion de mélatonine, pouvant occasionner des problèmes d’endormissement et d’insomnie. 

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6. Rester assis plus de 30 minutes. Rester assis, c’est comme fumer. Vous avez bien lu! La position assise est aussi nocive pour la santé que le tabac. Avec le mode de vie sédentaire du 21e siècle et le travail de bureau, il est important de rester vigilant et de se lever régulièrement. Toutes les 30 minutes, levez-vous pour faire quelques étirements, aller chercher un verre d’eau, etc. Communiquez avec vos collègues de vive voix plutôt que par courriel. Prenez une marche sur l’heure du lunch. 

7. Porter sa sacoche ou son sac à dos sur l’épaule. Le déséquilibre musculaire causé par cette habitude peut entraîner des douleurs aux épaules, au cou, au dos et même des maux de tête. Assurez-vous que votre sac contienne le minimum d’articles afin d’en réduire le poids. Déposez-le au sol dès que possible. Privilégiez les sacs à dos (sur les deux épaules) ou les sacs en bandoulière. 

8. Compter ses calories. Cette habitude crée un stress énorme pour ne pas dire qu’elle rend fou. Elle dérègle la conscience de la faim et de la soif et réduit votre capacité à écouter votre corps. Vous n’êtes pas une machine, vous n’êtes pas constitué de la même façon que votre voisin et vous n’avez surtout pas les mêmes besoins. Si vous offrez une nourriture de qualité, diversifiée et non transformée à notre corps, vous n’avez pas besoin de compter vos calories. Les calories ne sont pas toutes égales, 60 calories provenant de bonbons ne sont pas gérées par votre corps de la même façon que 60 calories issues de légumes. Devinez lesquelles sont préférables. Réduisez la quantité de glucides, privilégiez les légumes, les bons gras (insaturés) et les protéines végétales, buvez suffisamment d’eau.  

9. Se mettre du parfum. Les parfums sont pour la plupart constitués de molécules synthétiques qui peuvent être très nocives pour la santé. Parmi les composantes chimiques que l’on retrouve dans les parfums, certaines sont cancérigènes, d’autres sont reconnues comme étant des perturbateurs endocriniens. Les parfums sont à la fois inhalés et absorbés par la peau. Les molécules nuisibles qu’ils contiennent se retrouvent donc directement dans votre organisme. Il existe des parfums qui ne sont pas faits de produits synthétiques et qui sont d’origine naturelle. Vous pouvez aussi opter pour une combinaison d’huiles essentielles (lavande, orange, citron, néroli, géranium, bergamote, rose, etc.) selon vos préférences. 

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10. Ignorer ou masquer une douleur. « J’ai fait un faux mouvement. » « J’ai mal forcé. » « Ça va passer tout seul. » Ces phrases vous disent quelque chose? Nombreux sont ceux à avaler un analgésique pour masquer la douleur. La douleur est un cri d’alarme que vous lance votre corps : quelque chose ne va pas. L’ignorer ou l’endormir pourrait aggraver un problème existant et même en créer d’autres par compensation. Écoutez ce que votre corps vous dit, consultez un professionnel de la santé lorsqu’une douleur vous incommode. 

11. Porter un skinny jean. Avertissement : les fashionistas n’aimeront pas plus ce conseil que ceux sur les chaussures. Les vêtements très serrés sont peut-être à la mode, mais ils vous empêchent de faire vos mouvements en toute liberté. Tout comme les souliers à talons hauts, les skinny jeans et les leggings ne devraient pas être portés tous les jours. Alterner avec des vêtements plus amples afin de laisser vos articulations bouger librement et votre sang circuler adéquatement dans vos jambes. 

12. Regarder son téléphone. Le syndrome du cou du texto est un nouveau venu dans le monde des maladies musculo-squelettiques, mais il fait un tabac! Regarder un appareil mobile, la tête penchée vers l’avant, met énormément de pression sur les muscles du cou. Cette habitude peut occasionner des maux de cou et des maux de tête, mais peut aussi avoir un impact sur l’alignement vertébral. Des anomalies posturales, comme la bosse de bison ou le cou militaire (perte de la courbe normale), peuvent découler d’un syndrome du cou du texto et même dégénérer en arthrose. 

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13. Prendre l’ascenseur. À moins de devoir se rendre au 20e étage, choisissez les escaliers chaque jour pour contrer les effets négatifs de la sédentarité. 

14. Ne pas récupérer suffisamment après l’entraînement. Si bouger est essentiel, récupérer l’est tout autant. Prenez le temps de vous reposer entre chaque session d’entraînement, particulièrement lorsqu’elles sont intenses. Si vous êtes fatigué, sautez un entraînement sans culpabilité. Votre corps a besoin de repos pour réparer les fibres musculaires endommagées, réduire son inflammation et refaire ses réserves d’énergie. 

15. Se maquiller. Il existe de plus en plus de gammes de maquillage sans produits chimiques nocifs pour la santé. Mais la plupart des gammes populaires contiennent des perturbateurs endocriniens, des parfums synthétiques et des composantes potentiellement cancérigènes. Le maquillage peut aussi bloquer les pores de votre peau et entraîner une hypersécrétion de sébum. Choisissez une gamme sans composés synthétiques et allez-y avec modération, surtout au quotidien. 

16. Soulever une charge à la va-vite. Que ce soit une boîte de déménagement ou votre bambin, prenez le temps de plier les genoux et de garder le dos droit pour bien soulever la charge. Il en va de même lorsque vous pelletez : évitez les torsions et jetez la neige devant vous. Bougez les jambes au besoin.   

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17. Entrer et sortir de la voiture. Ce geste semble si banal… Pourtant, il n’est pas rare de se blesser en tentant d’entrer ou de sortir de la voiture. Voici la bonne technique. Pour entrer : assoyez-vous d’abord sur le siège, puis pivotez les jambes à l’intérieur. Pour sortir : sortez les deux jambes et aidez-vous de vos bras pour vous relever. 

18. S’assoir dans un fauteuil inclinable (de type La-Z-boy). Si populaire… si confortable. Vraiment? Ce type de fauteuil est l’ennemi numéro un du bas de dos. Il crée une pression importante sur les nerfs sacrés et les dernières vertèbres lombaires en plus de réduire la courbe naturelle de la colonne. Il entraîne aussi un déséquilibre musculaire en raccourcissant les psoas (fléchisseurs de la hanche) et en étirant les muscles fessiers. Choisissez plutôt un sofa droit ou légèrement incliné, assorti d’un repose-pied.  

19. Appliquer un antisudorifique. La sudation est un mécanisme naturel du corps pour gérer efficacement sa température et éliminer les toxines. Il est donc important de ne pas tenter d’éliminer ce mécanisme, rôle de l’antisudorifique. La plupart des antisudorifiques populaires contiennent de l’aluminium et d’autres composés chimiques pouvant nuire à la santé. Le déodorant, quant à lui, vise plutôt à masquer les mauvaises odeurs. Choisissez-en un fait d’ingrédients naturels et actifs, sans parfums synthétiques. Des déodorants contenant du bicarbonate de soude, de l’huile essentielle de santal ou de la lavande sont des choix appréciés par les consommateurs. 

20. Croiser les jambes. Cette habitude crée un débalancement musculaire dans les régions pelvienne et lombaire. Et la plupart des gens ont un côté de prédilection, ce n’est rien pour aider. Un croisement de jambe sous le genou crée moins de tension. 

Alors, laquelle de ces habitudes allez-vous transformer en premier?

Bonne et heureuse année 2018! 


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Douleur au genou? Quoi faire pour soulager la douleur et éviter le pire.

Douleur au genou? Quoi faire pour soulager la douleur et éviter le pire.

Les douleurs au genou sont fréquentes. Elles peuvent toucher n’importe qui, du jeune athlète qui risque un traumatisme ou une surutilisation jusqu’à l’aîné qui peut développer une dégénérescence (arthrose). Les personnes qui ont un surplus de poids ou qui souffrent d’une maladie métabolique comme le diabète sont plus à risque de souffrir de ce problème. 

Que vous soyez actif ou sédentaire, jeune ou moins jeune, homme ou femme, personne n’est à l’abri d’une douleur au genou. 

Une articulation bien complexe

Le genou est l’une des plus grosses, mais surtout l’une des plus complexes articulations du corps. Elle est constituée de trois os (fémur, tibia et rotule, ou patella), deux ménisques, quatre ligaments, une capsule articulaire ainsi qu’une dizaine de muscles et de bourses. Son mouvement se fait essentiellement en flexion et en extension (plier/déplier), même si l’articulation bouge légèrement en rotation. 

Même si l’os péroné (ou fibula) ne fait pas vraiment partie de l’articulation du genou, il peut être impliqué dans certains problèmes mécaniques.

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La santé articulaire du genou repose d’abord sur sa stabilité. Des muscles forts et équilibrés couplés à des ligaments solides (non étirés ou déchirés) sont le gage d’un rendement efficace et sécuritaire. 

Les blessures traumatiques

Le genou est particulièrement vulnérable aux traumatismes. Que ce soit au quotidien ou dans un sport, un mauvais mouvement peut avoir pour conséquence une entorse ou une déchirure des ligaments et des ménisques. Souvent, une blessure traumatique touche plusieurs de ces structures à la fois. Le ligament croisé antérieur est le plus difficile à traiter. Peu importe le mécanisme de blessure, il est important de consulter rapidement un professionnel de la santé qualifié lorsqu’une douleur au genou apparaît à la suite d’un traumatisme. Le problème peut aisément devenir chronique et s’accompagner de limitations du mouvement et de douleurs. L’ostéoarthrite (arthrose) se développe plus facilement dans une articulation lésée.  

Les blessures de surutilisation

Elles sont le lot de nombreux coureurs notamment. Les blessures de surutilisation sont le résultat de mouvements inadéquats répétés ou encore d’un manque de récupération entre les entraînements. Une mauvaise technique de course, un changement de chaussures soudain (sans période de transition), un mauvais alignement de l’articulation, un surentraînement ou un problème articulaire connexe (pied, hanche…) peuvent être à l’origine de ce type de blessure. Les diagnostics les plus fréquemment posés dans de tels cas sont le syndrome fémoro-patellaire et le syndrome de la bandelette ilio-tibiale. 

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- Le syndrome fémoro-patellaire se caractérise par une apparition progressive d’une douleur sur ou autour de la rotule (ou patella). La plupart du temps, il est causé par un déséquilibre musculaire du quadriceps, dont la portion interne (vaste médial) est plus faible, ce qui entraîne un désalignement. La douleur se présente souvent lors de la course à pied, en descendant les escaliers ou lors d’une position assise prolongée (au cinéma, par exemple). 

- Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale se traduit par une douleur sur la face externe du genou, souvent sous forme de brûlure. Elle est parfois accompagnée de douleurs à la hanche, d’une boiterie et d’une tension musculaire tout au long de la cuisse. La bandelette ilio-tibiale est une bande fibreuse qui relie la hanche au genou. Lorsqu’elle est tendue, elle crée un frottement puis une irritation sur le rebord externe du genou. Ce syndrome est parfois appelé le « genou du coureur ». 

D’autres tendons peuvent être touchés par une surutilisation, selon l’alignement du genou et des articulations adjacentes. 

Les bourses, ces petits coussinets qui réduisent le frottement entre un tendon et l’os, sont aussi sujettes à l’inflammation lors d’une surutilisation. On parle alors de bursite. La douleur est généralement ressentie à un point précis lors du mouvement. La palpation de la bourse reproduit souvent la douleur. 

Si la douleur au genou s’accompagne de fièvre, consultez immédiatement un médecin. Il pourrait s’agir d’une infection.  

Les troubles dégénératifs

Le genou est très vulnérable à l’usure; il s’agit de l’une des articulations les plus touchées par l’ostéoarthrite (ou arthrose). Les facteurs de risque principaux sont le surplus de poids et les antécédents traumatiques (anciennes blessures mal guéries). L’âge et la génétique jouent aussi leur rôle. 

Les symptômes principaux de l’arthrose du genou sont la raideur, la douleur, les crépitements et la perte de mouvement. En général, les raideurs apparaissent après une période de repos prolongé. La douleur quant à elle survient d’abord lors du mouvement, puis s’installe au repos de l’articulation. 

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Traiter et prévenir les douleurs au genou

Une douleur au genou causée par un traumatisme, une surutilisation ou encore par de la dégénérescence ne doit pas être prise à la légère. Un chiropraticien est en mesure d’évaluer et de déterminer la cause du problème. Il pourra ensuite proposer un plan de traitement personnalisé incluant des ajustements chiropratiques, des mobilisations, des thérapies complémentaires et diverses recommandations (exercices, posture, habitudes de vie, etc.). 

Les soins chiropratiques, par leur double action à la fois sur la biomécanique et sur le système nerveux, peuvent aider à prévenir les blessures au genou. Une posture adéquate, des articulations fluides et une communication corps-cerveau efficace améliorent l’équilibre et la proprioception (perception du corps dans l’espace), réduisant ainsi les risques de chute. De plus, un corps dont l’influx nerveux circule de façon optimale est un corps qui saura se guérir plus facilement. 

À faire à la maison

Afin de prévenir les problèmes de genou, l’articulation doit être stabilisée par des ligaments solides, mais aussi par une musculature forte et équilibrée. Des exercices d’étirement et de renforcement peuvent contribuer à maintenir cet équilibre. 

L’étirement du quadriceps quotidien est très efficace pour réduire bon nombre de douleurs au genou – particulièrement les syndromes fémoro-patellaires. En position debout ou couchée sur le côté, apportez le talon vers la fesse pour ressentir un étirement au-devant de la cuisse. Il est préférable de consulter un professionnel de la santé qualifié, comme un chiropraticien, afin de recevoir les recommandations d’exercices qui conviennent à votre état de santé. 

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L’adoption d’un mode de vie sain contribue à réduire les risques de souffrir d’un problème de genou. D’abord parce que ce style de vie aide à maintenir un poids santé, mais aussi parce qu’il permet au corps de fonctionner à son meilleur. L’alimentation saine et variée apporte tous les nutriments dont le corps a besoin; l’exercice physique assure un renforcement et une flexibilité musculaires; un sommeil réparateur adéquat permet la récupération et le nettoyage des débris; la gestion du stress aide à réduire l’état inflammatoire et les tensions musculaires. 


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Souffrez-vous d’inflammation chronique sans le savoir?

Souffrez-vous d’inflammation chronique sans le savoir?

Inflammation. On entend souvent ce mot en imaginant un petit diable qui nous gratouille l’intérieur avec son trident. Même si l’inflammation est un essentiel dans l’arsenal de défense du corps, elle peut néanmoins devenir nuisible à la santé. 

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Il aura fallu plus de cent ans aux chercheurs scientifiques pour prouver ce que le père de la chiropratique, D.D Palmer, avait avancé en 1914 : l’inflammation est présente dans la plupart des maladies, sinon toutes, sous sa forme aiguë ou chronique. 

En effet, la science est rendue là : l’inflammation devient le nouveau nerf de la guerre! L’inflammation chronique a été associée à presque tous les problèmes de santé : diabète, arthrite, maladies cardiovasculaires, dépression, obésité, asthme, allergies, Alzheimer, Parkinson, cancer, douleurs chroniques, maux de dos, infections fréquentes, etc.

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L’inflammation chronique a même été pointée du doigt en ce qui a trait au vieillissement prématuré et à la dégénérescence des tissus causant une perte d’élasticité des tissus de la peau et des artères ou causant des maladies comme l’ostéoporose ou l’arthrose. D’ailleurs, « une étude récente sur la longévité extrême conclut qu’un taux d’inflammation très faible dans l’organisme est le plus puissant prédicteur d’espérance de vie au-delà de 100 ans ». (2)

Comment ça marche?

L’inflammation est une réponse normale du système immunitaire devant une menace : agent pathogène, corps étranger, blessure, toxine, etc. Il s’agit d’un moyen de défense très efficace du corps qui vise d’abord à cerner et éliminer la menace (phase aiguë), puis à nettoyer la région et réparer les tissus (phase de résolution). 

La phase aiguë est la plus connue puisqu’elle est visible, mais surtout ressentie. Le système immunitaire déclenche une cascade chimique qui entraînera sur son passage de la chaleur, de la douleur, de l’enflure et de la rougeur. L’inflammation aiguë apparaît et disparaît en quelques jours.

Puis viendra la phase de résolution, qui induit la présence de cellules immunitaires dont la mission est de nettoyer le site en vue de la réparation des tissus lésés. L’accomplissement de cette phase est essentiel dans le processus de guérison, sans quoi l’inflammation chronique risque de s’installer. 

L’élément-clé de cette réussite est le retrait de la menace sous-jacente (le virus, la toxine, la blessure mécanique, etc.). Tant que la menace sera présente, le corps continuera d’alimenter le processus inflammatoire, occasionnant par le fait même un état inflammatoire chronique dont les conséquences peuvent être désastreuses.

Est-ce que je souffre d’inflammation chronique?

L’inflammation chronique, contrairement à l’inflammation aiguë, se fait plutôt discrète, jusqu’à ce qu’elle occasionne une dysfonction. Il est tout de même possible de détecter de façon précoce un état inflammatoire chronique par des bilans sanguins. Un résultat anormal de l’un de ces paramètres peut indiquer un état inflammatoire : insuline, cholestérol, triglycérides, protéine C réactive, glucose, vitesse de sédimentation, hémoglobine. Une baisse du taux de vitamine D peut aussi être un indice. Une consultation avec un médecin pourra vous éclairer, il est le seul à pouvoir prescrire et analyser un bilan sanguin. 

Mais il n’est pas toujours nécessaire de faire une prise de sang pour soupçonner qu’une inflammation chronique est installée. Les symptômes suivants indiquent souvent un état inflammatoire :

- Allergies et asthme
- Hypertension artérielle
- Fatigue et léthargie
- Problèmes de peau (acné, sécheresse, rosacée, couperose…)
- Syndrome du côlon irritable
- Troubles de l’équilibre
- Troubles digestifs (alternances de constipation et diarrhée, gaz, ballonnements, crampes…)
- Congestion nasale
- Infections fréquentes
- Troubles musculo-squelettiques (raideurs, douleurs articulaires…)
- Souffle court

Qu’est-ce qui aggrave l’inflammation chronique? 

L’inflammation peut être causée ou aggravée par de nombreux facteurs. 

- Une diète pro-inflammatoire. De nombreux aliments ont été qualifiés de pro-inflammatoires. On parle notamment du sucre (particulièrement le sucre raffiné), des gras trans, des glucides simples (grains non entiers) et certaines huiles (de maïs, de soya), particulièrement si elles sont rancies. Un mauvais ratio oméga-3/oméga-6 a aussi été désigné comme un facteur favorisant l’inflammation. L’inflammation est également entretenue par l’acidité du corps; les aliments acides sont donc à éviter : boissons gazeuses, bonbons sûrs, etc. Le sucre est le meilleur ami de l’inflammation : il stimule la production de cytokines par les cellules immunitaires, provoque le relâchement d’interleukines inflammatoires par le pancréas et exagérerait la réponse inflammatoire d’une infection empirant ainsi les symptômes.

- Dysbiose. Il s’agit d’un déséquilibre de la flore intestinale ou microbiome. Nos intestins sont colonisés par de bonnes bactéries, qui contribuent au maintien de notre santé. Pour de multiples raisons (la prise d’antibiotiques, par exemple), nos bonnes bactéries peuvent diminuer et laisser plus de place à de mauvaises bactéries, ce qui occasionne plusieurs problèmes intestinaux, dont des parois perméables (« leaky gut ») et enflammées. 

- Le stress. Le stress, particulièrement lorsqu’il est chronique, a été associé à une augmentation des marqueurs inflammatoires dans le sang. Le stress a un effet pervers sur le système nerveux et par conséquent sur le système hormonal. Il entraîne un déséquilibre chimique du corps en plus de favoriser l’oxydation et la production de radicaux libres. 

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- Le manque de sommeil. Il a été démontré que le manque de sommeil réparateur (dont toutes les phases sont respectées) augmente le taux de cytokines inflammatoires et la douleur. 

- Sédentarité. Rester assis plus de huit heures par jour augmente de 90 % les chances de développer un diabète de type 2. C’est donc dire que la sédentarité augmente la résistance à l’insuline, l’un des facteurs principaux causant l’inflammation. 

- Intolérances alimentaires. Les produits laitiers, le gluten, les noix et les œufs sont les aliments les plus susceptibles de causer des intolérances alimentaires. Lorsque nous consommons un aliment auquel nous sommes intolérants, ne serait-ce qu’un peu, le système immunitaire réagit et déclenche le processus inflammatoire considérant cet aliment comme un corps étranger. 

- Toxines environnementales et alimentaires. Les toxines que l’on retrouve dans l’alimentation ou dans l’environnement, comme les pesticides, la pollution atmosphérique, les perturbateurs endocriniens, les parfums ou les additifs alimentaires, s’accumulent et stimulent le système immunitaire, ce qui garde le corps réactif de façon permanente. 

- Mauvaise posture. Une mauvaise posture entraîne un déséquilibre biomécanique qui cause des dysfonctions articulaires et des contractions musculaires. Les troubles neuro-musculo-squelettiques qui en découlent sont des menaces constantes pour le corps. Celui-ci aura recours à l’inflammation pour tenter de réparer les tissus endommagés.

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- Blessures non traitées. Toutes les anciennes blessures dont les tissus n’ont pas été nettoyés et réparés correctement pourraient favoriser une inflammation chronique. Comme nous l’avons vu plus tôt, l’inflammation est un mécanisme de défense et de guérison normal du corps, mais encore faut-il que la menace initiale (la blessure) soit d’abord traitée.

- Prise prolongée d’anti-inflammatoire non stéroïdien. Vous avez bien lu, les anti-inflammatoires non stéroïdiens occasionnent eux-mêmes de l’inflammation lorsqu’ils sont pris sur de longues périodes. Paradoxal, n’est-ce pas? 

- Tabac/alcool/drogue. Ces substances sont nocives pour la santé et favorisent aussi un état inflammatoire chronique. 

Contrer l’inflammation à l’aide de la chiropratique

Votre chiropraticien peut vous aider à combattre l’inflammation de trois façons.

1) En optimisant votre système nerveux. Les cellules nerveuses sont particulièrement sensibles à l’inflammation. Les soins chiropratiques équilibrent l’activité du système nerveux et améliorent la fonction du cerveau. Un système nerveux qui fonctionne à son plein potentiel facilite la communication entre le corps et le cerveau, aide les systèmes endocrinien (hormones) et immunitaire à faire leur travail adéquatement et favorise la guérison. Il a été démontré que les ajustements chiropratiques diminuent certains marqueurs inflammatoires dans le sang (protéine C réactive, TNF, cytokines et interleukine-6).   

2) En améliorant la fonction biomécanique. Les chiropraticiens sont reconnus depuis plus de 100 ans pour leur impact positif sur le système neuro-musculo-squelettique. Ils évaluent, détectent et traitent les troubles biomécaniques de toutes les articulations du corps, incluant la colonne vertébrale. En plus d’améliorer la posture et donc de réduire les stress mécaniques potentiels, les soins chiropratiques éliminent à la source de nombreuses menaces pouvant être à l’origine de l’inflammation

3) En prodiguant des conseils sur le style de vie. Les docteurs en chiropratique prônent l’adoption de saines habitudes de vie depuis longtemps. Ils savent qu’une saine alimentation couplée à l’activité physique, à un sommeil adéquat, à des soins chiropratiques et à une diminution du stress est la meilleure façon de conserver la santé et une bonne qualité de vie. Ils sont formés pour guider leurs patients vers un style de vie plus sain. 

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Nos 6 astuces anti-inflammatoires

1) Adopter une diète anti-inflammatoire. On privilégie les légumes et les fruits. On choisit des huiles saines comme les huiles d’olive, de pépins de raisin, d’avocat et de noix de coco. On consomme des oméga-3, surtout ceux d’origine animale (poisson sauvage). On introduit des aliments probiotiques comme le kimchi, le kombucha ou la choucroute pour nourrir ses bonnes bactéries. On retire les aliments susceptibles de créer des intolérances (gluten, produits laitiers, noix, œufs) pour une période d’au moins un mois, puis on les réintègre un à la fois et notant les changements. On bannit les produits transformés, le sucre, les gras trans, la malbouffe. 

2) Bénéficier de soins chiropratiques. Pour leurs effets biomécaniques, neurologiques et pour les précieux conseils de notre chiropraticien. 

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3) Faire de l’activité physique. Bouger est essentiel et l’entraînement par intervalles à haute intensité est particulièrement bénéfique pour contrer l’inflammation. On veille toutefois à avoir une bonne période de récupération, sans quoi on risque de créer un effet contraire. Si on se blesse, on se fait examiner immédiatement par notre chiropraticien pour éviter un foyer inflammatoire. 

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4) Choisir les bons suppléments. Dans tous les cas d’inflammation (aiguë ou chronique), on opte pour un supplément en oméga-3. L’ostéopathe américain reconnu Joseph Mercola recommande particulièrement l’huile de krill. En hiver, on comble le manque de soleil avec un supplément de vitamine D3 (2000 UI/jour chez l’adulte). Pour contrer les effets du stress et en présence d’inflammation aiguë, on supplémente avec du magnésium. Les probiotiques contribuent au maintien d’un microbiome sain et équilibré. Si l’on souffre d’inflammation chronique, la curcumine et la griffe du diable ont démontré des bénéfices substantiels dans plusieurs recherches. On s’informe auprès de son pharmacien ou d’un conseiller en produits de santé naturels. 

5) Gérer le stress. La méditation, le yoga, les arts et les activités sociales sont de bonnes façons de réduire le stress quotidien.  

6) Adopter un style de vie sain. On se fixe un horaire de sommeil et on s’y conforme 7 jours sur 7. On élimine les substances toxiques de ses cosmétiques, produits ménagers, parfums, sent-bon, etc. On évite les drogues : alcool, médicament (on consulte notre pharmacien), tabac. 

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L’inflammation chronique est associée à pratiquement toutes les maladies connues. Avec toutes les recherches scientifiques qui convergent vers cette même conclusion, gageons qu’on n’a pas fini d’en entendre parler... et c’est tant mieux! 


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(1) Roy, Richard A., Jean P. Boucher, et Alain S. Comtois. « Inflammatory Response Following a Short-Term Course of Chiropractic Treatment in Subjects with and without Chronic Low Back Pain. » Journal of Chiropractic Medicine 9.3 (2010): 107–114. PMC. 
(2) Robertina Giacconi, Marco Malavolta, Laura Costarelli, Mauro Provinciali, « Cellular Senescence and Inflammatory Burden as Determinants of Mortality in Elderly People Until the Extreme old age», EBioMedicine, Volume 2, Issue 10, Octobre 2015, p. 1316-1317.
(3) Balducci, S. et coll., «Anti-inflammatory effect of exercise training in subjects with type 2 diabetes and the metabolic syndrome is dependent on exercise modalities and independent of weight loss», Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases, Volume 20, Issue 8, p. 608 – 617.
(4) Lee et coll., «Impact of systemic inflammation on the relationship between insulin resistance and all-cause and cancer-related mortality», Metabolism Clinical and Experimental, publié en ligne le 27 novembre 2017. 
(5) Minihane, A., Vinoy, S., Russell, W., Baka, A., Roche, H., Tuohy, K., Calder, P. (2015), « Low-grade inflammation, diet composition and health: Current research evidence and its translation. » British Journal of Nutrition, 114(7), 999-1012. 
(6) Medzhitov, «Origin and Physiological Roles of Inflammation», Nature 454, 428–435 (24 July 2008).
(7) Medzhitov R. « Inflammation 2010: new adventures of an old flame.» Cell. 2010;140(6):771-6.
(8) Seaman DR, Palombo AD. « An Overview of the Identification and Management of the Metabolic Syndrome in Chiropractic Practice.» Journal of Chiropractic Medicine. 2014;13(3):210-219. 
(9) Seaman, D.R. « The diet-induced proinflammatory state: a cause of chronic pain and other degenerative diseases». Journal of Manipulative Physiological Therapeutics. 2002;25:168-179.
(10) http://french.mercola.com/sites/articles/archive/2016/09/23/alimentation-inflammation.aspx (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(11) https://spinalresearch.com.au/simple-solutions-extinguish-inflammatory-conditions/  (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(12) https://www.acatoday.org/News-Publications/ACA-News-Archive/ArtMID/5721/ArticleID/155 (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(13) https://draxe.com/inflammation-at-the-root-of-most-diseases/ (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(14) http://french.mercola.com/sites/articles/archive/2016/06/23/omega-3-arthrite.aspx (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(15) https://www.chiropractic.ca/blog/five-tips-for-reducing-chronic-inflammation/ (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(16) https://www.thejoint.com/arizona/phoenix/7th-ave-mcdowell-48018/what-your-chiropractor-knows-about-chronic-inflamm (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(17) https://www.ncmic.com/learning-center/articles/risk-management/clinical-risks/chronic-inflammation-and-the-chiropractic-practice/ (Tel que consulté le 1er décembre 2017)
(18) http://www.cleveland.com/lyndhurst-south-euclid/index.ssf/2014/06/chronic_inflammation_chronic_d.html (Tel que consulté le 4 décembre 2017) 

Crise des opioïdes : comment la chiropratique peut-elle faire la différence?

Crise des opioïdes : comment la chiropratique peut-elle faire la différence?

Une enquête récente a révélé que plus de 90 % des Canadiens ont souffert d’une douleur musculo-squelettique au cours de la dernière année. Environ 20 % d’entre eux sont affectés par une douleur chronique. Il s’agit d’un véritable fléau de notre société. Mais il y a pire : le traitement médical proposé pour les soulager. On parle ici des opioïdes, ces petites pilules qui semblent si inoffensives, mais qui ont causé la mort de plus de 2800 Canadiens en 2016. 

Peut-être en avez-vous déjà consommé vous-même sans être conscient qu’il s’agissait de ce type de médicament? Il s’agit de codéine, fentanyl, morphine, oxycodone, hydromorphone et héroïne thérapeutique, notamment commercialisés sous les noms de Duragesic, Dilaudid, Vicodin, Demerol, OxyContin et Percocet. 

La crise des opioïdes

Une sévère crise sévit actuellement au Canada et les autorités médicales ont littéralement perdu le contrôle. Notre pays se classe parmi les plus grands consommateurs d’opioïdes au monde, des centaines de milliers de Canadiens ont développé un usage abusif de cette drogue. 

Comment a-t-on pu en arriver là? Depuis plus de dix ans, le nombre de prescriptions a grimpé en flèche. Le problème, c’est que les opioïdes créent une dépendance extrêmement forte, et ce, très rapidement. Des études suggèrent qu’entre 15 et 25 % des patients qui consomment des opioïdes deviennent dépendant après seulement une prescription!

Plusieurs facteurs ont entraîné cette escalade, notamment l’accessibilité à cette classe de médicament. En effet, les opioïdes sont couverts par la plupart des assureurs et peuvent être prescrits par tous les médecins. «La demande pour les opioïdes provient de cette fausse idée que toute douleur, incluant les douleurs chroniques, peut être traitée par une pilule» 1, peut-on lire dans le rapport préliminaire (novembre 2017) de la Coalition pour la sécurité et l’efficacité dans la gestion de la douleur, groupe formé de divers professionnels de la santé, dont des chiropraticiens, physiothérapeutes, psychologues, ergothérapeutes, infirmières et orthopédistes.

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Ajoutons à cela la disponibilité des opioïdes sur le marché noir et nous avons une combinaison gagnante. 

Peu efficaces, mais risqués

Les études démontrant que les opioïdes entraînent peu ou pas de résultats dans le traitement de la douleur sont de plus en plus nombreuses. Ils n’offrent pas plus d’amélioration que d’autres traitement (comme les thérapies manuelles) dans le rétablissement de la fonction, le retour au travail et la qualité de vie. Même leur efficacité pour traiter la douleur sur douze semaines n’a pas été clairement établie. 

La cerise sur le sundæ? Comparés à d’autres traitements disponibles, comme les soins chiropratiques, les opioïdes présentent des risques énormes et des effets secondaires nombreux :

- Mort (arrêt respiratoire)
- Dépendance et toxicomanie
- Surdose
- Dépression
- Constipation chronique
- Ostéoporose
- Nausée
- Maux de tête
- Dommages au foie
- Infertilité chez la femme, impuissance chez l’homme
- Aggravation de la douleur (paradoxal, n’est-ce pas?) 

Une nouvelle approche pour une meilleure gestion de la douleur

On compte parmi les problèmes principaux pour lesquels les opioïdes sont prescrits les douleurs lombaires chroniques, les douleurs cervicales chroniques et les maux de tête chroniques. La chiropratique est reconnue depuis des décennies pour traiter ce type de problème. Les études sont nombreuses à démontrer que les soins chiropratiques sont non seulement efficaces, mais aussi sécuritaires dans le traitement des maux de dos, de cou et des céphalées (maux de tête). « Pratiquement tous les Canadiens (90 %) qui ont eu recours aux services d’un chiropraticien pour soulager leurs douleurs musculaires et articulaires ont jugé que cela les avait aidés… ». 

«Les opioïdes traitent la douleur comme un symptôme et ne règlent pas la cause ou le trouble de santé sous-jacent». De plus, les effets des opioïdes diminuent avec le temps, laissant le patient seul avec sa douleur et un problème encore plus difficile à traiter. 1

Les soins chiropratiques agissent directement sur la cause du problème. Ils restaurent la biomécanique articulaire certes, mais optimisent aussi le système nerveux, responsable des processus de douleur et de guérison. Une pierre, deux coups!

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La douleur chronique n’est pas toujours une affaire de tissus endommagés. La douleur peut être présente sans dommages tissulaires et des dommages tissulaires peuvent exister sans douleur. La perception de la douleur est influencée par les aspects émotionnels, cognitifs, sensoriels et sociaux du patient. C’est pourquoi une approche globale est essentielle dans une optique de rétablissement optimal. La coopération entre différents professionnels de la santé comme les psychologues et les ergothérapeutes contribue grandement au succès de la thérapie.  

Un problème de visibilité et d’accessibilité? 

La Coalition pour la sécurité et l’efficacité dans la gestion de la douleur lance un cri d’alarme aux autorités : « L’absence d’alternatives connues et accessibles dans le système de la santé contribue à la surprescription d’opioïdes comme première ligne de traitement », écrit-elle dans son rapport. 

En d’autres mots, soit on ignore la présence de ces autres thérapies, soit on ne peut y accéder faute de moyens, principalement financiers. En tant que société, il faudra réfléchir sur les mesures à prendre pour améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de douleurs chroniques. Offrir une plus grande accessibilité à des thérapies alternatives comme la chiropratique, la psychologie et l’ergothérapie en subventionnant des programmes spéciaux serait déjà un bon départ. 

En sachant que le coût total estimé pour une seule prescription d’opioïdes (complications, effets secondaires, gestion de la dépendance, toxicomanie, etc.) est de 800 $ US, on se dit que cet argent est bien mal investi. 

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Malgré tout, il faudra se rappeler que, selon les experts, les opioïdes ont parfois leur place dans certains plans de traitement (douleurs cancéreuses, douleurs post-chirurgicales, douleurs post-traumatiques, soins palliatifs, etc.).

D’ailleurs, le rapport de la Coalition mentionne clairement que les autres thérapies, comme la chiropratique, ne sont qu’une partie de la solution. Elles pourront limiter le nombre de nouvelles expositions aux opioïdes, mais il faudra aider les patients déjà atteints de dépendance par d’autres moyens. 

Alors avant de consommer des opioïdes (ou un autre médicament) pour soulager une douleur chronique, pourquoi ne pas d’abord tenter une approche en chiropratique? 


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Des fêtes sans stress, c’est possible?

Des fêtes sans stress, c’est possible?

Juste l’idée de Noël vous cause des brûlements d’estomac? La course effrénée pour « le cadeau parfait, le menu parfait, la robe parfaite, les enfants parfaits » vous donne la nausée? Vous n’êtes pas seul à ressentir un stress accru pendant la période des fêtes. Mais il est possible de réduire ce stress et de mieux gérer celui qui reste. 

La tempête sympathique

Comme nous en avons déjà parlé dans d’autres billets de blogue, un trop-plein de stress est nocif pour la santé. Un stress mal contrôlé oblige le système nerveux à se mettre en mode alerte (dominance sympathique). Cet état prépare le corps à combattre un danger en augmentant le rythme cardiaque, en réduisant la digestion, en envoyant plus de sang dans les muscles. Parfait pour prendre la fuite. Moins parfait pour faire des biscuits de Noël! 

Lorsque le stress demeure présent sur une plus longue période, cet état d’alerte s’installe et entraîne ce qu’on appelle une tempête sympathique. Cette tempête de molécules du stress (adrénaline, cortisol, etc.) affecte tous les systèmes  cardio-respiratoire, musculaire, digestif, hormonal, etc.  en plus de créer de l’inflammation. Toutes ces molécules s’accumulent (comme la neige pendant une tempête) et épuisent le corps et l’esprit. 

Le stress chronique et l’inflammation qui en découlent sont désormais pointés du doigt comme étant les causes principales de la plupart des troubles de santé comme les maladies cardio-vasculaires, les maladies auto-immunes, le diabète de type 2, les troubles digestifs et la dépression. 

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Noël sans stress, c’est possible!

Maintenant que vous savez qu’une surcharge de stress (un minimum de stress positif est essentiel pour le maintien de la vie) n’apporte rien de bon, vous pouvez mettre en place quelques stratégies pour passer au travers la période des fêtes sans subir trop de dommage. 

1- Prioriser son bien-être et celui de sa famille. La tradition familiale veut que l’on se rassemble chaque année, peu importe les embûches, les mauvaises conditions de la route et l’état de santé de tout un chacun? Il est peut-être temps de revoir la coutume et de la mettre au goût du jour. En 2017, les Québécois les plus chanceux ont une ou deux semaines de vacances pour Noël. Mais ils ont aussi des familles reconstituées, des partys de bureau, des amis et des fêtes de quartier. Tenter de mettre à l’agenda quatre soupers de Noël et trois soirées du Nouvel An dans la même semaine, à plus de 350 kilomètres de distance, c’est utopique. 

Mieux planifier cette « semaine de vacances » commence par faire des choix. Ce qui implique de dire non à certaines invitations. On se sent coupable? Il suffit de penser aux enfants qui devront endurer les centaines de kilomètres de route dans leur habit de neige et dormir dans trois lits différents en quatre soirs pour réaliser qu’en fin de compte, on fait le bon choix! 

Deux ou trois fêtes suffiront amplement à combler les petits mousses et vous permettront de souffler un peu. Les soirées tranquilles à regarder un film ou à aller marcher sous les flocons sont parfaites pour se détendre. Il est important de laisser des moments pour les imprévus. Selon votre humeur, votre énergie et la température, vous pourrez choisir d’aller patiner, de faire du ski ou de jouer à des jeux de société. 

Pourquoi ne pas proposer à vos proches de se voir en janvier pour faire une activité au lieu de débarquer à la-vite le 26 décembre pour une soirée qui ne vous laissera pas vraiment le temps de partager?

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2- Être réaliste. Tout le monde veut que ce moment soit parfait, magique. Mais force est d’admettre que cette volonté tue la magie. Accepter que rien n’est parfait et mieux définir les priorités permet de tout faire sans courir à gauche et à droite. Certains voudront à tout prix préparer les biscuits de Noël alors que d’autres souhaiteront décorer la table avec soin. À chacun de voir ce qui est vraiment important pour lui en fonction de son temps.

3- Planifier et organiser. Plus Noël approche, plus « les choses à faire » sont nombreuses. Avec la routine quotidienne toujours en place, la charge mentale de ceux qui organisent s’alourdit. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, on prend le temps de dresser des listes. Les listes permettent de libérer le mental, un peu comme si on déléguait la mission de penser à quelqu’un d’autre. On classe les tâches par priorité et on organise ses déplacements. On répertorie le tout en catégories : décorations, tenues de soirée pour la famille, menu, cadeaux, ambiance et musique.

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4- Repenser la décoration. Les décorations, ça peut vite devenir une corvée. Pourquoi ne pas opter pour une déco minimaliste cette année? Un sapin avec quelques boules et lumières fera la joie des petits et grands. On choisit des ornements de sapin qui ont une signification pour soi (enfance, souvenir de voyage, cadeau fabriqué à la main par un enfant, etc.). Décorer le sapin, ça fait partie des plaisirs de Noël, alors on met de la musique festive, on sort les cartons et on fait le sapin en famille. Pourquoi ne pas terminer cette activité par un chocolat chaud maison? 

5- Repenser les cadeaux. Chaque année, on entend parler de consommation responsable, de retour aux sources et d’environnement. Il n’est pas facile de changer le paradigme entourant le 25 décembre, n’est-ce pas? Pas encore prêt pour un Noël minimaliste? On offre une activité en cadeau : billets de spectacle, journée de ski, spa, escapade, etc. Pour encore moins de stress : on offre la même activité pour tous et on profite d’un moment en famille. Qui a déjà trouvé le cadeau idéal un 24 décembre dans une foule survoltée? On prend le temps de réfléchir aux besoins et aux champs d’intérêt de la personne qu’on aime. On fait un premier balayage en ligne pour se donner des idées ou on opte pour une petite boutique locale. Pourquoi ne pas faire une activité avec les enfants et préparer des cadeaux faits maison comme des soupes ou des biscuits en pot prêt-à-cuire? Parfait pour les éducatrices, les professeurs et les hôtes. 

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6- Repenser le menu. Recevoir une quinzaine d’invités n’est pas une mince affaire. On prépare et on congèle le plus de plats possible deux ou trois semaines avant le jour J. Que l’on soit du type cuisine traditionnelle ou tartare et sushi, on peut proposer un libre-service. On présente tous les plats dans des contenants refermables (de type Pyrex) que l’on dispose au centre de la table ou sur le comptoir. Quand tout le monde a terminé, on referme le tout et on met ça au frigo pour le lendemain. On économise du temps de ramassage, que l’on passe avec ses proches. 

7- Éviter les abus. Que ce soit d’alcool ou de nourriture, un abus finit soit par une gueule de bois, soit par de la culpabilité. Cela ne veut pas dire de regarder passer le champagne ou de bouder les confiseries de grand-maman, mais plutôt de garder en tête que la modération a bien meilleur goût. Pourquoi ne pas prendre un smoothie vert pour faire le plein de fruits et de légumes au matin? Ou encore de choisir les noix ou le chocolat noir comme grignotine? 

8- Prévenir le stress après-fêtes. Ce fameux relevé de compte qui rappelle qu’on a encore trop dépensé (soupir)!!! On établit le budget de façon claire avant l’arrivée des fêtes. On peut même préparer une enveloppe d’argent comptant qui servira à couvrir que les dépenses associées à Noël (cadeau, nourriture, décorations).  

9- Gérer le stress résiduel. S’il s’agit d’une fête importante à vos yeux, il est peu probable de s’en sortir avec zéro stress. Il est toutefois possible de faire une bonne gestion et d’évacuer le stress généré par les fêtes. On choisit au moins une activité physique par jour durant les vacances, idéalement extérieure (marche, luge, patin, etc.). On pratique le yoga ou la méditation pour faire sortir les tensions. On aborde les choses positivement, surtout lorsqu’on parle de soi. Par exemple, au lieu de dire que je suis exténué et stressé, je peux dire que je suis occupé, comblé, mais que je profite de chaque moment. On s’alimente sainement et on retourne à son horaire normal de sommeil dès que possible. 

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Le stress provient aussi des attentes envers soi-même, on souhaite tellement être à la hauteur. Gardez en tête que Noël est une fête de partage et d’amour. Même si les serviettes de table ne s’agencent pas parfaitement avec la nappe et que les emballages cadeaux sont recyclés de l’an dernier, rien ne devrait vous empêcher de passer du temps-bonheur avec ceux que vous aimez.  

Nous vous souhaitons de zen et joyeuses fêtes! 

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Sept trucs pour affronter la grisaille de novembre

Sept trucs pour affronter la grisaille de novembre

Si vous avez l’impression que votre niveau d’énergie tombe au même rythme que les feuilles colorées, vous n’êtes pas seul. Au Canada, près de 15 % de la population se dit affectée par l’arrivée de la saison froide.

Fatigue, trouble du sommeil, irritabilité, hypersensibilité, perte d’intérêt social, prise de poids, rages de sucre et de malbouffe, diminution de la libido, baisse de motivation et déprime sont tous des symptômes associés à la dépression saisonnière, aussi appelée blues d’automne ou désordre affectif saisonnier. Le niveau d’intensité des symptômes varie grandement d’une personne à l’autre, en fonction de son âge, de son genre, de ses habitudes de vie, de son lieu de résidence et de divers facteurs héréditaires.

Moins de lumière, moins d’énergie? 

On ne connaît pas les causes exactes de ce problème, mais les chercheurs pointent du doigt la baisse de luminosité qui survient à l’automne. En effet, une exposition lumineuse réduite agit sur de nombreux facteurs physiologiques qui affectent l’humeur et le niveau d’énergie. 

On peut d’ores et déjà penser à la synthèse de la vitamine D — la vitamine soleil — qui chute drastiquement après l’équinoxe d’automne. Selon certaines études, la vitamine D pourrait jouer un rôle régulateur dans le développement du trouble affectif saisonnier. Elle influence entre autres la production de neurotransmetteurs dans le système nerveux central, dont la sérotonine, l’hormone de la bonne humeur. 

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La lumière agit aussi sur le rythme circadien, l’horloge interne responsable des cycles éveil-sommeil. La luminosité freine la production de l’hormone du sommeil, la mélatonine. En hiver, le manque de lumière entraîne donc de la fatigue puisque le taux de mélatonine est plus élevé dans le sang. C’est pourquoi il peut sembler difficile de se lever en novembre, alors qu’il fait encore noir à l’extérieur, même si on a cumulé neuf heures de sommeil. 

7 astuces pour contrer naturellement la grisaille automnale

1) La luminothérapie. L’utilisation d’une lampe de luminothérapie permet de reproduire les effets du soleil et ainsi réduire la production de mélatonine durant la journée. De 60 à 80 % des patients souffrant du trouble affectif saisonnier ont rapporté des améliorations lors d’un usage quotidien. Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé qualifié avant d’entamer une luminothérapie, et ce, même si les lampes sont disponibles sans prescription, en raison de l’exposition aux rayons UV et des effets secondaires possibles. Si l’achat d’un tel dispositif est impossible, on s’expose au maximum à la lumière du jour : on s’assoit près de la fenêtre au boulot, on fait un tour dehors sur l’heure du lunch, on organise des activités en plein air régulièrement, etc. 

2) Une alimentation optimale. Une alimentation variée constituée de produits bruts non transformés contribue à combattre les symptômes du blues automnal. On évite d’abord les sucres raffinés, qui entraînent une réduction de la production des hormones du bien-être. On opte plutôt pour des légumes — beaucoup de légumes, des fruits, des graines, des noix, des poissons sauvages, des œufs, des légumineuses et de bons gras (les huiles d’olive, d’avocat, de coco, de pépin de raisins, etc.). Un apport important en vitamine D, complexe B, oméga-3 et fer assure un taux de sérotonine optimal. Il est aussi primordial de rester bien hydraté. L’usage de suppléments peut être recommandé; parlez-en avec votre chiropraticien. 

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3) Une connexion nerveuse optimale. Le dérèglement hormonal à l’origine des symptômes du blues automnal peut être aggravé par un système nerveux dysfonctionnel. Le système nerveux contrôle l’ensemble des fonctions du corps, y compris l’équilibre hormonal. Il est aussi à l’origine de l’autoguérison. Les ajustements chiropratiques permettent au système nerveux de retrouver son intégrité et de fonctionner au meilleur de sa capacité. En bénéficiant de soins chiropratiques réguliers, on s’assure de fournir tous les outils essentiels à notre ordinateur interne pour qu’il puisse faire son travail de façon optimale. Grâce à son impact sur les systèmes nerveux et musculo-squelettique, la chiropratique peut aussi réduire les douleurs, favoriser le sommeil et rehausser le niveau d’énergie.

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4) Un mouvement optimal. De nombreuses études ont démontré l’efficacité de l’activité physique dans la prévention et le traitement de la dépression saisonnière. Une simple marche de trente minutes par jour durant dix jours est suffisante pour réduire les symptômes. L’exercice physique entraîne une libération d’hormones du bien-être et aide à réguler le taux de sucre dans le sang, ce qui a un impact bénéfique sur tout le système hormonal. La pratique d’activités extérieures est d’autant plus efficace puisqu’elle permet de réduire le taux de mélatonine. Le fait de bouger contribue aussi au maintien d’un poids santé, réduit les fringales, favorise le sommeil et augmente le niveau d’énergie. A-t-on vraiment besoin de plus de raisons de s’activer? 

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5) Une pensée optimale. Le stress est un facteur important dans le développement de symptômes dépressifs. Lorsqu’il est intense, chronique ou mal géré, le stress influence le système hormonal en réduisant la quantité d’hormones du bien-être. En entraînant une sécrétion d’adrénaline et de cortisol, le stress gruge l’énergie du corps et cause un déséquilibre. Il existe diverses techniques de gestion du stress, dont la méditation, le yoga, la respiration, etc. Il a aussi été prouvé qu’une thérapie cognitivo-comportementale peut contribuer à réduire les symptômes du trouble affectif saisonnier. Apprendre à reconnaître et modifier ses patrons de pensées négatives réduit le stress et entraîne un meilleur contrôle de soi.

6) Un environnement social optimal. Les liens affectifs et sociaux sont essentiels au bonheur de l’humain. Lorsqu’arrive l’automne, certains auront plus envie d’une couette chaude et d’une série Netflix que d’une soirée entre amis ou en famille. Il est important de continuer à tisser des liens sociaux, ils permettent d’évacuer la pression, de confier les tracas, d’avoir du plaisir, etc. 

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7) Un repos optimal. Les troubles du sommeil engendrés par le blues automnal peuvent être améliorés par de simples gestes quotidiens. Adopter un horaire fixe de sommeil (même le week-end), minimiser l’exposition aux écrans au moins une heure avant le dodo et épurer la chambre à coucher en enlevant la télévision, les meubles superflus, les piles de linge sur les bureaux, etc. Certaines tisanes et herbes peuvent favoriser le sommeil : valériane, camomille, lavande, etc. Consulter un professionnel de la santé pour connaître les produits de santé naturels qui pourraient aider. 

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Comme c’est le cas dans plusieurs troubles de la santé, la solution naturelle la plus efficace est l’adoption de style de vie sain. Lorsqu’ils sont optimaux, le mouvement, l’alimentation, le repos, la pensée, la connexion nerveuse et l’environnement offrent les outils nécessaires au corps pour fonctionner à son plein potentiel et ainsi se guérir plus facilement

Le trouble affectif saisonnier n’est pas à prendre à la légère. Même si la plupart du temps, il se dissipe à l’arrivée de la belle saison, il arrive malheureusement qu’il dégénère en dépression. Il peut même mener à des pensées suicidaires, des troubles sociaux et des abus de substances. Il est important de consulter un professionnel de la santé si les symptômes deviennent lourds et perturbent la qualité de vie.


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Syndrome du canal carpien : quoi faire pour éviter la chirurgie

Syndrome du canal carpien : quoi faire pour éviter la chirurgie

Vous vous réveillez en pleine nuit avec un engourdissement des doigts ? Vous ressentez des picotements, des aiguilles, des brûlures et même de la douleur dans une partie de la main à des moments précis de votre journée ? Il se pourrait que vous soyez parmi les quelque 250 000 Québécois à souffrir d’un syndrome du canal carpien, aussi appelé syndrome du tunnel carpien.

Qu’est-ce que le syndrome du canal carpien?

Dans le poignet se trouve un petit tunnel étroit, le canal carpien, dans lequel passent le nerf médian et plusieurs tendons des muscles de la main. L’espace est si restreint, que le gonflement inflammatoire d’un seul tendon peut mener à une compression du nerf et ainsi causer une variété de symptômes : engourdissements, picotements, perte de force de la main, douleur, atrophie des muscles de la main, etc. 

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La plupart du temps, les symptômes sensitifs affectent le pouce, l’index, le majeur et la moitié de l’annulaire, mais ce n’est pas toujours le cas. Les symptômes sont plus présents la nuit et lors de l’accomplissement de tâches répétitives, particulièrement dans un contexte de travail. 

La cause principale du syndrome du tunnel carpien est la surutilisation (mouvements répétés) des doigts et de la main, le plus souvent dans un cadre professionnel, mais aussi parfois dans les loisirs. Certains travailleurs sont plus à risque de développer ce trouble neuro-musculo-squelettique : manutentionnaires, coiffeurs, couturiers, écrivains, travailleurs de bureau, camionneurs, etc. La grossesse et l’obésité sont aussi des facteurs de risques fréquents.

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Le syndrome du canal carpien est souvent associé à des pathologies comme le diabète, l’hypothyroïdie et l’arthrite. Dans de tels cas, le traitement de la maladie sous-jacente est primordial. 

D’autres problèmes similaires

Le syndrome du canal carpien est un problème de communication entre le cerveau et la main. La main envoie des signaux sensitifs au cerveau par le système nerveux (ici le nerf médian principalement) : c’est froid, c’est chaud, c’est doux, c’est douloureux… Le cerveau quant à lui envoie des signaux moteurs à la main : fléchir les doigts, prendre un objet, serrer le poing, etc. 

La communication va dans les deux sens : l’autoroute qu’empruntent les signaux transite par le bras, de la main jusqu’au cou, passe entre les vertèbres et rejoint la moelle épinière avant de monter jusqu’au cerveau. 

Il est donc possible que cette autoroute soit bloquée ailleurs que dans le poignet. Le nerf médian est particulièrement vulnérable dans l’avant-bras alors qu’il passe sous le muscle rond pronateur, par exemple. L’autoroute nerveuse du bras comporte plusieurs voies et la compression d’autres nerfs peut imiter le syndrome du canal carpien ou, du moins, entraîner des symptômes très semblables. C’est le cas notamment du syndrome du défilé thoracique, du syndrome du ligament de Struther et de la radiculopathie cervicale. 

Une hernie discale ou de l’arthrose cervicale peuvent aussi causer des troubles neurologiques de la main, que l’on pourrait facilement confondre avec ceux du syndrome du tunnel carpien. 

Il n’est pas rare que plusieurs de ces problèmes se côtoient chez un même patient. 

Les limites de la médecine

Depuis de nombreuses années, le traitement conventionnel du syndrome du canal carpien consiste en une combinaison de médicaments anti-inflammatoires, de repos, d’ultrasons et d’infiltrations de cortisone. Advenant un échec de cette première thérapie, on recommande alors aux patients de passer sous le bistouri. Mais l’intervention chirurgicale n’est pas sans risque (infection, lésion temporaire ou définitive du nerf, algodystrophie, etc.) et exige une période de récupération (convalescence, arrêt de travail, modification des activités, etc.) et de rééducation

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Comme mentionné plus haut, les compressions nerveuses peuvent être multiples. La décompression chirurgicale du canal carpien peut donc s’avérer moins efficace si le nerf médian (ou un autre nerf du bras) est comprimé en amont (coude, épaule, cou)

Et si on optait d’abord pour la chiropratique?

Avant de songer à une intervention chirurgicale, pourquoi ne pas tenter une approche efficace moins invasive, plus naturelle et très sécuritaire

Le syndrome du canal carpien est un problème à la fois neurologique, musculo-squelettique et même systémique (processus inflammatoire). Le chiropraticien a toutes les compétences et connaissances pour diagnostiquer et traiter un syndrome du canal carpien. Son approche globale fait de lui un choix de premier plan pour le traitement de ce type de problème puisqu’il procédera à un examen physique et neurologique du membre supérieur (épaule, coude, poignet, main, doigts) certes, mais aussi à un examen vertébral.

Un diagnostic précis est particulièrement important dans le syndrome du tunnel carpien puisque l’autoroute nerveuse peut être bloquée à plusieurs endroits entre le cou et le poignet. 

De plus, une dysfonction dans les mouvements articulaires de la chaîne cinétique (cou, épaule, coude, poignet, main, doigts) peut aggraver un problème existant ou même en être la cause. 

Comment la main peut-elle répondre adéquatement aux commandes du cerveau si ces dernières sont altérées ou incomplètes à leur arrivée ? Tout le mouvement du bras se trouve désorganisé, augmentant ainsi le risque de blessure. 

Le chiropraticien prendra donc le temps d’examiner toutes les articulations de la chaîne cinétique et évaluera l’intégrité du système nerveux. 

Il élaborera ensuite un plan de traitement en fonction de ses résultats et des caractéristiques du patient. Il pourra aussi faire diverses recommandations posturales, ergonomiques et alimentaires afin de favoriser la guérison.

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Des soins complets

Les soins chiropratiques pour un syndrome du canal carpien sont une combinaison d’ajustements chiropratiques des articulations du membre supérieur et de la colonne vertébrale, de thérapies musculaires, d’exercices et de thérapies complémentaires (cryothérapie, laser, ultrason…). 

Les études démontrant l’efficacité des thérapies manuelles dans le traitement du syndrome du tunnel carpien sont de plus en plus nombreuses. Les soins chiropratiques traitent la cause du problème de façon sécuritaire et non invasive. Aucune période de convalescence. Pas d’anesthésie ni de médicament. 

Le docteur en chiropratique agira sur tous les fronts : neurologique, articulaire et musculaire. Les ajustements chiropratiques rétablissent le mouvement articulaire et optimisent la fonction du système nerveux, ce qui a pour effet de faciliter la communication entre le corps et le cerveau et ainsi favoriser la capacité du corps à se guérir lui-même.  

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  1. Descarreaux M, Normand C. « Est-ce vraiment un syndrome du canal carpien ? Compression proximale du nerf médian », Journal of Canadian Chiropractic Association, 2000, 44(3). 
  2. Wolny T, Saulicz E, Linek P, Shacklock M et Mysliwiec A. « Efficacy of Manual Therapy Including Neurodynamic Techniques for the Treatment of Carpal Tunnel Syndrome: A Randomized Controlled Trial », Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, vol. 40, no 4, p. 263-272

S’armer contre le rhume et la grippe!

S’armer contre le rhume et la grippe!

Qui dit automne, dit températures froides et… infections! Ce n’est pas nouveau, chaque année on attend les germes telle une fatalité. Mais cette saison, on choisit de leur faire la guerre! Pour réaliser cet exploit : on analyse l’ennemi, on renforce les troupes et on remplit notre arsenal.

Qui est l’ennemi?

Pourquoi les virus nous affectent-ils autant pendant la saison hivernale? Les raisons sont nombreuses et parfois surprenantes. Même s’il est vrai de dire que les virus aiment le froid (ils se répliquent et se propagent plus facilement lorsque la température diminue), le véritable ennemi, c’est plutôt l’incapacité du corps à s’adapter à son environnement.

En gros, notre système immunitaire n’est pas prêt à affronter les virus qui nous prennent d’assaut dès que le mercure descend un tantinet.

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Les raisons extrinsèques pour lesquelles notre système immunitaire nous joue des tours à l’automne sont :

  • Diminution de luminosité. On s’en rend compte rapidement, les journées raccourcissent et notre exposition à la lumière est réduite. Notre production de vitamine D, grandement impliquée dans les processus immunitaires, chute drastiquement.
  • Changement des routines. Le retour à l’école (ou à la garderie) signifie le retour du stress, le manque de temps, l’alimentation qui change, etc. Tous ces changements entraîneront des pertes d’heures de sommeil, une augmentation des niveaux de stress et une perte de la qualité de l’alimentation (moins de légumes verts, plus de restauration rapide, retour des lunchs similaires chaque jour, augmentation de la consommation de produits transformés, etc.).
  • Mode de vie casanier. Même si on fait un effort, on passera forcément plus de temps à l’intérieur pendant la saison froide. La proximité avec d’autres personnes, combinée à la mise en circulation dans l’air des virus par les systèmes de chauffage artificiels, augmente notre exposition aux germes.
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Renforcer les troupes

Une armée qui part en guerre se doit d’être forte, constituée de soldats nombreux et bien entraînés. Il en va de même pour notre corps. Notre système immunitaire doit avoir des soldats prêts au combat : ce sont nos globules blancs (lymphocytes) et nos anticorps.

La production de ces cellules est régulée par le système nerveux, le chef d’orchestre de l’ensemble des fonctions du corps.

Lorsque la fonction nerveuse est perturbée, le système immunitaire ne produira pas suffisamment de petits soldats, ce qui diminuera son efficacité.

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La subluxation vertébrale, une dysfonction articulaire entre deux vertèbres, déséquilibre le système nerveux (cerveau, moelle épinière et nerfs) et, par conséquent, le système immunitaire.

Des études ont démontré que les soins chiropratiques augmentent la production de globules blancs et diminuent la production de cytokines pro-inflammatoires (molécules qui stimulent l’inflammation). Une autre étude newyorkaise a rapporté une augmentation de 200 % de l’immunité des patients qui bénéficient de soins chiropratiques préventifs par rapport à ceux qui n’en reçoivent pas. D’ailleurs, l’épidémie de grippe de 1918 aurait fait moins de morts (au prorata) chez les patients suivis en chiropratique.

Cela dit, on comprend mieux que les virus et les germes ne sont pas nécessairement la bonne cible quand vient le temps de combattre le rhume et la grippe puisqu’ils sont présents tout au long de l’année. Alors, oublions les savons antibactériens qui contribuent à la résistance des bactéries et les désinfectants à l’alcool qui assèchent les muqueuses et créent des portes d’entrée systémiques par l’épiderme. On se lave simplement les mains avec du savon (tout ce qu’il y a de plus ordinaire, un savon de Castille ou de Marseille, par exemple), sans en faire une obsession. Notre corps doit modérément être exposé aux germes s’il veut pouvoir s’entraîner adéquatement.

Afin de renforcer nos troupes correctement, on doit d’abord s’assurer d’avoir une fonction nerveuse optimale (connexion optimale). L’ajustement chiropratique est la méthode la plus efficace pour y parvenir. Les soins chiropratiques optimisent certes la fonction nerveuse, mais aussi la biomécanique du corps : d’une pierre, deux coups!

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Les ajustements chiropratiques corrigent les subluxations vertébrales et renforce l’adaptation du corps face au stress. Mais le stress prend plusieurs formes et les saines habitudes de vie contribuent fortement à en réduire les dommages :

  • Alimentation optimale : Le corps fonctionne à partir de l’énergie et des nutriments qu’on lui offre. Favoriser les légumes et les fruits ainsi que les noix et les graines aide à combler les besoins énergétiques et nutritifs. Les aliments riches en vitamine C, en oméga-3 et en zinc sont particulièrement importants dans la construction et le maintien d’un système immunitaire fort. On réduit notre consommation de sucre, qui affaiblit le système immunitaire, et de produits laitiers qui pourraient épaissir le mucus. On s’hydrate adéquatement et on réduit notre consommation d’alcool. 
  • Mouvement optimal : L’exercice physique renforce la capacité pulmonaire et aide le corps à s’oxygéner. Bouger régulièrement favorise une bonne immunité.
  • Repos optimal : La qualité du sommeil est primordiale pour la saine gestion du stress par le corps et pour son immunité. Les études sont nombreuses : un sommeil perturbé affecte la qualité du système immunitaire. Pour se préparer à une bonne nuit de sommeil, on troque nos écrans pour un livre ou une autre activité sans technologie, au moins une heure avant d’aller se coucher (en raison de la lumière bleue diffusée par les écrans, qui dérange le cycle éveil-sommeil). On établit un horaire fixe et on dort dans le noir autant que possible.
  • Environnement optimal : Afin d’aider nos poumons à bien fonctionner, on évite les irritants et les allergènes. Les parfums, les chandelles parfumées, les diffuseurs de parfum (sauf les diffuseurs d’huiles essentielles) sont à proscrire. On lave régulièrement les draps à l’eau chaude pour éliminer les acariens et on se débarrasse des tapis à poils longs, particulièrement dans les chambres à coucher. On aère chaque pièce de la maison régulièrement en ouvrant les fenêtres, même en hiver. On maintient la température des chambres à coucher autour de 18 C la nuit.
  • Pensée optimale : Le stress émotionnel (relationnel, financier, etc.) est très nocif pour le système nerveux. Il perturbe l’équilibre chimique du corps en augmentant la sécrétion d’adrénaline et de cortisol, ce qui a pour effet de réduire l’efficacité de nombreux systèmes, dont le système immunitaire. Pour réduire le stress, on s’attaque d’abord à la source lorsque c’est possible (arrangement financier, changement d’emploi, réorganisation familiale…), puis on apprend à gérer le stress résiduel en adoptant la méditation, le yoga ou des techniques de respiration. L’exercice physique est aussi une excellente soupape.
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L’heure du ravitaillement

Maintenant qu’on a renforcé notre système, on peut lui donner un petit coup de pouce supplémentaire en lui procurant quelques armes.

  • La douche nasale. Cette habitude est particulièrement efficace chez les enfants. Qu’on utilise une solution saline commerciale ou maison, on nettoie les cavités nasales à l’aide d’une seringue à raison de 5 à 10 ml par narine. On mouche et voilà! Pour les petits nez bien bouchés, on peut faire appel à un aspirateur nasal.
  • Les suppléments. Même lorsqu’on adopte une alimentation saine, il se peut que nos besoins en vitamines et minéraux ne soient pas comblés. C’est encore plus vrai chez les enfants, qui boudent parfois les légumes et certains aliments.

Tout supplément devrait être de bonne qualité, informez-vous auprès d’un pharmacien. Les suppléments à privilégier sont la vitamine D, les oméga-3 et les probiotiques pour tous. Chez les adultes, on ajoute un supplément de magnésium et de zinc. Pour s’assurer de combler tous les besoins, les petits comme les grands peuvent aussi consommer une multivitamine.

  • Les autres produits naturels. Le pharmacien Jean-Yves Dionne, le spécialiste en produits de santé naturels au Québec, propose quelques astuces pour combattre le rhume et la grippe : l’échinacée (de très haute qualité), l’huile d’origan (chez l’adulte seulement, en gouttes prédiluées), le sureau (certains sirops naturels pour enfants en contiennent) et l’ail.
  • La fièvre. La fièvre est une arme redoutable contre les germes, qui survivent mal à des températures élevées. Notre premier réflexe ne devrait donc pas être de la faire baisser à tout prix. La fièvre en soi n’est pas dangereuse, même lorsqu’elle est élevée. Elle est particulièrement efficace lors du sommeil, c’est la raison pour laquelle elle monte généralement la nuit. On peut choisir de contrôler notre fièvre ou celle de notre enfant pour assurer un certain confort. On consulte un médecin si elle persiste plus de trois jours ou si elle est accompagnée de raideurs du cou très importantes.

Bref, on se fait ajuster régulièrement par un chiropraticien afin d’assurer une santé optimale du système nerveux, puis on adopte de saines habitudes de vie auxquelles on peut ajouter quelques suppléments.

Êtes-vous prêts pour la guerre, mon général?


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Est-ce que ma douleur va partir tout seul? [Ou devrais-je consulter un professionnel?]

Est-ce que ma douleur va partir tout seul? [Ou devrais-je consulter un professionnel?]

Vous souffrez d’une douleur articulaire ou musculaire (dos, cou, bras, genou, etc.) depuis peu et vous vous demandez si vous devriez consulter un professionnel de la santé. « Est-ce que la douleur va partir d’elle-même? Est-ce que mon problème va guérir seul? Est-ce qu’un peu de repos peut suffire? Ai-je vraiment besoin de soins chiropratiques? »

Bien entendu, personne n’aime jeter son argent par les fenêtres. Ce que vous ne voulez surtout pas, c’est perdre votre temps et votre argent en consultant un professionnel de la santé alors que vous n’en avez pas vraiment besoin, n’est-ce pas?

Lisez donc ce qui suit pour mieux comprendre ce qui vous arrive et pour savoir à quel moment vous devriez consulter.

La cause de la douleur

Il est d’abord important de comprendre que la douleur est un symptôme. Le symptôme d’un problème sous-jacent affectant une structure anatomique (articulation, muscle, nerf, etc.). 

À l’exception des cas de traumatismes (chute, accident, etc.), la douleur apparaît après la dysfonction, lorsque le corps se trouve dans l’impossibilité de s’adapter aux changements (inflammation, mouvement inadéquat, contraction musculaire, etc.).

La douleur vous indique donc que vous avez un problème articulaire, musculaire ou même neurologique. Elle oblige votre corps à protéger la région atteinte, en vous empêchant de faire un mouvement spécifique qui pourrait aggraver la situation.

Le trouble neuro-musculo-squelettique est donc la CAUSE de la douleur.

Fini les douleurs, fini le problème?

Règle générale, lorsqu’il y a présence de douleur, il y a une dysfonction. Mais le contraire n’est pas toujours vrai : il n’y a pas nécessairement de la douleur en présence d’un problème.

Il est donc fort possible que votre douleur disparaisse par elle-même, sans que vous ayez à consulter un professionnel de la santé. Mais est-ce que cela veut dire que votre problème aussi a disparu? Pas nécessairement.

Si vous déjà ressenti les mêmes douleurs dans le passé, il y a de fortes chances que votre problème ne guérisse pas par lui-même. « Oui mais, la dernière fois c’est parti tout seul, sans que j’aie besoin de voir mon chiro! », me direz-vous. En effet, mais si les mêmes douleurs sont de retour, c’est que, fort probablement, votre problème n’a jamais vraiment été réglé. Avec le temps, vous risquez de souffrir d’épisodes douloureux plus fréquents et plus longs. Même que votre douleur pourrait devenir chronique.

Si c’est la première fois que vous ressentez un malaise dans cette région, il est possible que votre corps réussisse à se guérir seul. Le pouvoir d’autoguérison du corps humain est puissant, mais encore faut-il qu’il ait tous les outils nécessaires pour accomplir sa tâche.

L’autoroute de l’information

Ce qui permet à votre corps de se guérir lui-même, c’est le système nerveux. En fait, votre cerveau coordonne toutes les actions nécessaires à la guérison (production des nouvelles cellules, destruction des cellules mortes, acheminement des produits inflammatoires, etc.).

Le cerveau reçoit les informations en provenance de la région atteinte (tissus endommagés, état et gravité des dommages, besoins spécifiques…), puis il renvoie à son tour ses directives aux divers organes concernés.

Ce transfert d’informations crucial se fait grâce au système nerveux, plus particulièrement via la moelle épinière. Ce système de communication ne sera pas aussi efficace s’il est dérangé ou entravé.

Des obstacles insoupçonnés

La moelle épinière, particulièrement vulnérable, se trouve à l’intérieur de la colonne vertébrale, qui la protège des chocs et traumatismes externes. Un désalignement ou une perte de mouvement entre deux vertèbres (phénomène que l’on nomme subluxation vertébrale) peut perturber la communication entre le cerveau et le reste du corps (influx nerveux) et ainsi entraver le processus de guérison.

La chiropratique à la rescousse

Les chiropraticiens sont formés pour détecter et corriger les subluxations vertébrales et ainsi rétablir une communication optimale entre votre corps et votre cerveau. En supprimant les subluxations vertébrales, le docteur en chiropratique permet au corps d’utiliser adéquatement son processus de guérison naturelle.

En plus de corriger les subluxations vertébrales, plusieurs chiropraticiens appliquent divers techniques musculaires et complémentaires qui contribuent au soulagement des symptômes et à la correction du problème.

Les chiropraticiens peuvent aussi vous prodiguer divers conseils (posture, hygiène de vie, techniques de soulèvement de charge, etc.) qui réduiront les risques de récidives et d’aggravation d’un problème existant.

En consultant rapidement en chiropratique, vous diminuez les risques de rechutes et vous augmentez vos chances de guérir plus vite. Alors, même si c’est votre premier épisode de douleur, le chiropraticien pourra en déterminer la cause et dégager votre système nerveux pour que votre corps puisse se guérir de lui-même. Une pierre, deux coups, non?!

Alors, on consulte ou pas?

A.   Vous avez souffert d’un traumatisme (accident, coup, blessure sportive). Un chiropraticien examinera l’état de vos articulations impliquées (fracture, entorse, étirement, etc.) et pourrait vous éviter une guérison inadéquate en traitant immédiatement. Vous savez, ces blessures mal guéries qui pourrissent la vie?!

B.   Vous avez une douleur qui revient plus ou moins souvent. Votre problème ne guérit jamais totalement. Un docteur en chiropratique pourra déterminer l’origine de votre douleur et traiter la cause une fois pour toutes avant que vos épisodes sporadiques se transforment en douleur chronique.

C.  Vous ressentez une douleur musculo-squelettique pour la première fois. Si l’intensité de la douleur n’est pas trop élevée, vous pouvez attendre une journée ou deux en appliquant de la glace ou de la chaleur sur la région concernée. Si la douleur dure plus de deux jours et est accompagnée d’autres symptômes, il est sage de consulter un chiropraticien.

En résumé :

1.   La douleur est un symptôme que l’on ne doit pas ignorer.

2.   Un problème qui revient plus d’une fois n’est en réalité jamais vraiment guéri.

3.   Votre corps peut se guérir seul grâce à un système nerveux optimal et libre d’interférences.

4.   Des problèmes vertébraux (subluxations) peuvent perturber le système nerveux et donc le pouvoir d’autoguérison du corps.

5.   Une consultation en chiropratique n’est jamais perdue : elle permet de trouver la cause d’un problème, de la traiter directement (le cas échéant) et d’aider le corps à faire son travail de guérison.


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La prévention a bien meilleur coût : nos meilleurs trucs pour prendre soin de notre santé sans se ruiner!

La prévention a bien meilleur coût : nos meilleurs trucs pour prendre soin de notre santé sans se ruiner!

On l’entend souvent : la santé, ça coûte cher! Mais est-ce vraiment le cas? Peut-on réellement calculer l’investissement financier consacré à notre santé? Devrions-nous ajouter un poste « santé et mieux-être » à notre budget mensuel? Comment minimiser ces dépenses tout en optimisant notre santé?

La maladie coûte beaucoup plus cher

Si quelqu’un dans votre entourage a déjà souffert d’une maladie grave comme un cancer, vous avez peut-être une idée de l’impact financier. La diminution du revenu, associée au coût des médicaments non couverts et aux coûts accessoires (transport, gardiennage, achat de nouveaux vêtements après une perte de poids, perruque, etc.), ça peut faire un méchant trou dans le budget.

Mais ce ne sont pas seulement les maladies graves qui affectent la santé financière, un simple mal de dos peut devenir une véritable plaie pour le p’tit cochon. D’autant plus s’il devient chronique. L’absentéisme au travail (les Canadiens s’absentent en moyenne huit jours par an du boulot en raison d’un problème physique) et les soins thérapeutiques intensifs pourraient vous coûter des centaines de dollars. Et c’est encore plus vrai si vous n’avez pas d’assurances.

Même si l’on convient que les montants déboursés pour notre santé sont plus un investissement qu’une dépense, il est normal de souhaiter en avoir pour son argent.

Une question de choix d’abord

Cet investissement financier dans notre santé peut toucher plusieurs sphères : l’alimentation, l’exercice physique (équipement, cours, abonnements, DVD, etc.), les soins thérapeutiques (chiropratique, psychologie, massothérapie, etc.), les produits dérivés (oreiller orthopédique, matelas, mobilier fait de matériaux bruts et sains , suppléments alimentaires, équipement culinaire, articles ergonomiques, etc.) et la formation/l’éducation (lectures, conférences, séminaires, webinaires, etc.).

Puisque nous ne sommes pas tous millionnaires, on doit faire des choix afin de respecter notre budget santé/mieux-être. Peut-être qu’on décidera de manger plus souvent à la maison, de faire son latte soi-même plutôt que d’arrêter au café du coin, de louer un film au lieu d’aller au cinéma, d’acheter moins de vêtements (ou de les choisir de seconde main), de voyager moins, d’avoir une seule (ou pas de) voiture, de posséder une plus petite maison, etc. À chacun de voir comment il souhaite gérer son budget, mais une chose est certaine (ou presque) : on peut toujours faire place à l’amélioration.

Manger mieux sans que ça coûte un bras!

Il n’est pas faux de dire que les aliments sains et biologiques sont plus dispendieux. Mais quand on sélectionne minutieusement ce qui entre dans notre système (de bons nutriments, plus de vitamines et de minéraux, le moins de pesticides possible, etc.), on fait aussi le choix de limiter notre consommation d’alcool, de tabac et de produits transformés, ce qui au bout du compte réduit considérablement la facture.

Il est tout de même possible de minimiser les coûts liés à notre alimentation (même biologique) en adoptant quelques habitudes :

  • Surveiller les circulaires pour des spéciaux et des rabais. Même dans l’alimentation biologique, il existe des rabais qui valent la peine. Il arrive même que la version bio d’un aliment soit moins chère. On prend donc le temps d’éplucher les circulaires et on vérifie toujours une fois sur place. Petit truc : si on a un mobile, on télécharge une application qui regroupe les circulaires (Flipp, par exemple) et qui nous permet de faire une recherche. On inscrit : bio ou biologique dans la recherche et l’application nous propose des articles en rabais dans les supermarchés, pharmacies et grandes surfaces. On peut aussi s’abonner à des infolettres de marchés d’alimentation biologique ou naturelle pour connaître leurs spéciaux hebdomadaires. Certains offrent la livraison de produits non périssables.
  • Consommer des aliments en saison. Il est certain qu’acheter un brocoli en plein hiver coûte plus cher que durant la belle saison. Il est donc plus économique de consommer les aliments quand ils sont abondants. On fait le plein de petits fruits en été et de courges et légumes racines en hiver!
  • Planifier et cuisiner. Le conseil revient souvent dans les blogues culinaires : c’est un incontournable! Pour réduire la facture, on planifie nos repas en fonction des aliments de saison, des spéciaux et de nos réserves et on cuisine tous nos repas. En semaine, on opte pour la mijoteuse, des restes du week-end, des repas crus ou des grillades rapides. On peut aussi participer à une cuisine collective ou simplement préparer des repas pour la semaine durant le week-end.
  • Faire des achats groupés. Les paniers biologiques sont un bel exemple de ce type d’achat. On peut aussi réunir quelques familles, sélectionner des aliments et acheter en gros auprès d’un producteur.
  • Acheter en grandes quantités. Si on a l’espace, on achète les plus grandes quantités possible, particulièrement lorsqu’il s’agit de denrées non périssables comme la farine, les noix, le riz, le quinoa, les fruits séchés, le chia, etc. On économise alors sur l’échelle.
  • Conserver les aliments. Il existe plusieurs méthodes pour augmenter la longévité des aliments : la congélation, la mise sous vide, la déshydratation, les conserves, la lacto-fermentation… Même si les aliments n’ont pas toujours le même goût, il n’en demeure pas moins qu’ils sont (presque) aussi nutritifs, parfois même plus (fermentation).
  • Faire son jardin. Que ce soit un jardin familial ou collectif, se mettre les deux mains dans la terre permet de relaxer et d’économiser, en plus d’être une activité enrichissante pour les enfants.
  • En faire plus soi-même. Il est possible d’économiser en préparant soi-même certains aliments comme les boissons végétales (50 g d’amandes pour 2 litres d’eau + une datte ramollie dans le mélangeur, on filtre avec un coton fromage ou encore mieux un sac conçu à cet effet pour une préparation plus lisse), le yogourt, le kimchi, la choucroute, l’ail noir, etc.
  • Éviter le gaspillage. On tient un inventaire du contenu de notre frigo et on fait la rotation des denrées, les plus urgentes à consommer devraient être à la vue. On choisit nos recettes selon ce qu’on a déjà. On récupère les pieds de brocoli et de chou-fleur pour mettre dans nos potages, on garde notre pulpe d’amande (résidu pulpeux de la boisson d’amande maison) pour l’intégrer dans nos biscuits et muffins. On sert de plus petites portions (surtout aux enfants), on reviendra!
  • Moins de viande. Les viandes biologiques sont particulièrement dispendieuses et parfois difficiles à trouver. En choisissant ce type de viande, on s’assure de la qualité de la viande (antibiotiques, hormones, etc.), mais aussi du respect des animaux et de l’environnement. Pour respecter le budget, on mange de plus petites portions, moins souvent. On remplace les protéines animales par des protéines végétales comme les légumineuses, les œufs, etc.

Bouger plus sans débourser plus

Les activités physiques qui coûtent le moins cher sont probablement la marche, la randonnée, la course à pied et la natation en eau libre. Peu importe le sport que vous choisirez, vous devrez investir un montant de base dans l’équipement. Il est toutefois possible de se procurer le nécessaire de seconde main (à éviter pour les souliers de course) ou de louer un équipement pour la saison. Si vous souhaitez vous entraîner en salle, magasinez votre gym. Il y a souvent des promotions en cours d’année, abonnez-vous aux pages Facebook. Les salles de sport économiques sont de plus en plus populaires. On y retrouve moins de services (entraîneur sur place, bar à jus, cours de groupe pour les abonnés, douches gratuites…), mais le prix est souvent alléchant. On s’abonne d’abord pour une courte période, puis si on y va suffisamment, on opte pour un abonnement annuel (c’est aussi vrai pour la piscine, un centre de yoga, etc.).

Les cours de groupe (Zumba, yoga, spinning, CrossFit…) sont plus dispendieux, mais souvent plus motivants. Il est possible de se procurer des DVD (les ventes de garage en regorgent) d’entraînement pour la maison. De nos jours, de nombreux entraîneurs offrent des séances gratuites sur leur chaîne YouTube. Certaines applications (comme celles de Nike + Training) suggèrent gratuitement des plans d’entraînement complets (sans équipement) en vidéos.

Des soins chiropratiques de mieux-être pour optimiser sa santé

Les chiropraticiens proposent souvent à leurs patients des soins de mieux-être, c’est-à-dire une vérification régulière de leur colonne vertébrale (la fréquence dépend de l’état de santé du patient, de son âge, de ses activités, de son travail, de ses objectifs, etc.). Ils le font parce qu’ils savent que la prévention en chiropratique est un investissement.

Un problème musculo-squelettique chronique touche souvent plusieurs structures anatomiques, entraîne un débalancement mécanique (charpente) et des patrons de fonctionnement altérés (la boiterie, par exemple). La dysfonction biomécanique implique la plupart du temps une perturbation du système nerveux, qui peut prendre plusieurs semaines, voire des mois à se régulariser. Les traitements chiropratiques de soulagement et de correction sont pour ces raisons plus fréquents et plus nombreux (le corps doit prendre le temps de réparer ce qui ne va pas).

Les soins de mieux-être s’intègrent facilement dans un mode de vie sain. Ils ne coûtent que quelques centaines de dollars par an (la plupart des assurances en couvrent une bonne partie), s’inscrivent plus facilement dans un agenda chargé et aident à prévenir la dégénérescence d’un problème biomécanique en corrigeant la cause dès son apparition.

La chiropratique optimise la fonction du système nerveux, le chef d’orchestre de votre corps. Grâce à un système nerveux optimal, votre cerveau et votre corps communiquent de façon fluide. Votre corps peut ainsi mieux répondre au stress et profiter plus aisément de son pouvoir d’autoguérison.

Tout le monde sait qu’un entretien régulier de son véhicule (vérification, rotation de pneus, traitement antirouille…) permet d’accroître sa longévité tout en réduisant les risques de bris mécanique. Il en va de même pour le corps humain. L’argent que vous mettez aujourd’hui dans votre santé vous rapportera plus tard. En plus de minimiser le développement de plusieurs maladies et d’augmenter l’espérance de vie, un mode de vie sain contribue au mieux-être et favorise la vitalité chaque jour.


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Nos coups de cœur santé mieux-être 2017

Nos coups de cœur santé mieux-être 2017

Au cours de la dernière année, nous avons déniché de véritables trésors de mieux-être. Que ce soit des sites web, des applications mobiles, des livres ou encore des produits écolos et sains, nous vous partageons aujourd’hui nos meilleurs secrets!

Les produits

  • Öko créations. Les produits de cette entreprise familiale québécoise sont fabriqués au Canada à partir de tissus à faible impact écologique comme le chanvre, le coton biologique et la laine mérinos biologique. Öko créations propose des confections durables pour tout-petits (bavoirs, tapis à langer, serviettes de bain, doudous, inserts pour couches lavables…), pour femmes (serviettes hygiéniques lavables, tampons démaquillants) et pour toute la famille (lingettes et débarbouillettes). Livraison gratuite à partir de 50 $ et plus de 70 points de vente : www.okocreations.ca.
  • Savonnerie des Diligences. Des savons naturels au look déjanté, dont certains sont même associés à une légende, voilà ce que propose la Savonnerie des Diligences. En plus de son offre impressionnante de savons en tout genre (des dizaines de parfums et mélanges d’huiles), l’entreprise d’Eastman fabrique des baumes, pommades, déodorants, exfoliants, alouette! On peut même faire la visite de son atelier-boutique. Livraison gratuite à partir de 85 $, nombreux points de vente. www.savonneriediligences.ca.
  • Api-Flex. Le petit rucher du Nord est une fermette apicole qui fabrique des emballages réutilisables à base de cire d’abeille et de tissu biologique. Offerts dans plusieurs formats, ces morceaux de tissus remplacent à merveille la pellicule plastique. Écologique et saine, cette option vous permet d’emballer sandwichs, collations et fromages (entre autres), en plus de servir de recouvrement de bol et d’assiette. Lavables à l’eau froide savonneuse, les Api-Flex iront au compost lorsqu’ils arriveront en fin de vie utile. Point de vente et livraison (5 $ de frais) offerts : www.api-flex.com.
  • La slackline. Il s’agit d’une sangle élastique de funambule de longueur variable qui s’installe généralement entre deux arbres (ou autre support) à la hauteur désirée. On laisse de côté son orgueil et on tente d’abord de tenir en équilibre puis de parcourir la courroie d’une extrémité à l’autre. Les plus expérimentés y ajouteront des manœuvres plus complexes. Ce sport nouveau genre permet de développer la proprioception (perception du corps dans l’espace), l’équilibre, la coordination et les muscles stabilisateurs. Une vraie activité de chiropraticien! On peut se procurer un ensemble de base pour environ 75 $ dans les boutiques de plein air.
  • Le Jardin des Anges. Pour ceux qui n’ont pas accès à un fermier de famille ou à la distribution de paniers de légumes, le Jardin des Anges offre la livraison de paniers biologiques hebdomadaires dans de nombreuses régions du Québec (à peu de frais ou gratuitement). On s’inscrit d’abord sur leur site web pour vérifier si notre domicile est admissible à la livraison, puis on sélectionne le contenu du panier. Les produits proposés proviennent prioritairement du Québec (selon les disponibilités). Il s’agit d’un distributeur et non d’un producteur. Les avantages : nul besoin de faire livrer chaque semaine, on sélectionne le contenu soi-même selon les forfaits disponibles, on peut y ajouter des produits non périssables, des produits laitiers, etc. Plus d’informations : www.jardindesanges.com.

Les applications mobiles

  • Asana Rebel. Des entraînements fitness inspirés du yoga, voilà ce que propose l’application pour mobile Asana Rebel. Dans sa version gratuite, l’appli offre six entraînements permanents et un entraînement du jour. L’accès Premium (payant) offre beaucoup plus de possibilités. Récemment revampée, Asana Rebel présente désormais des vidéos tournées à l’extérieur, dans des décors enchanteurs ou ludiques. Disponible sur iTunes et Android (en français).
  • Cozi. Pour mieux planifier l’agenda familial, cette application suggère de partager (ou non) le calendrier, les tâches et les listes de courses entre tous les membres de la famille. Très pratique pour économiser du temps. « Chéri, la liste de course est sur Cozi! Tu passes à l’épicerie s’il te plaît? » À la dernière minute, on y rajoute l’ail et elle se retrouve simultanément sur la liste de douce moitié! Disponible sur iTunes et Android (en anglais seulement).
  • Petit BamBou. Avec plus d’un million d’abonnés, Petit BamBou est l’application de méditation guidée en français la plus populaire. On s’inscrit gratuitement et on apprend tout simplement à méditer une séance à la fois. Après une dizaine de séances, on peut s’abonner pour accéder à des programmes plus avancés. Disponible en français sur iTunes et Android.

Les livres

  • La santé repensée. Un médecin qui communique efficacement sa vision globale de la santé et qui ouvre l’esprit de ses lecteurs aux médecines complémentaires, vraiment?! Eh oui, le Dr Gaétan Brouillard sort des sentiers battus pour changer notre vision de la santé : comment prévenir les maladies grâce à un mode de vie et un environnement sains. Le docteur Brouillard vient tout juste de publier un second ouvrage : La douleur repensée. On vous réserve une petite surprise à ce sujet : à surveiller dans les prochains blogues! La santé repensée : cessez de chercher la pilule miracle. Dr Gaétan Brouillard, Les Éditions de l’Homme.
  • Pour une enfance heureuse. La pédiatre Catherine Gueguen transforme la façon de voir l’humain et particulièrement l’enfant. Dans cet ouvrage, on comprend mieux les réactions et les émotions du bébé, du bambin, de l’enfant et de l’adolescent, ce qui entraîne une adaptation de nos méthodes d’éducation. La science en neuropsychologie évolue rapidement, Dre Gueguen nous propose de laisser de côté ce qu’elle nomme « la violence éducative ordinaire », pour se tourner vers une parentalité positive plus affectueuse, compréhensive et efficace. Pour une enfance heureuse : repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau. Dre Catherine Gueguen, Éditions Robert Laffont.
  • Révolution fermentation. Ce n’est plus un secret, les aliments fermentés ont de nombreux bénéfices à offrir, particulièrement sur la qualité du microbiote (flore intestinale). Que diriez-vous de les faire vous-mêmes à la maison? Révolution fermentation suggère 70 recettes : kombucha, kéfir, yogourt, miso, choucroute, cornichons, légumes fermentés… Pas sorcier! Révolution fermentation. Sébastien Bureau et David Côté, Les Éditions de l’Homme.

Les sites web

  • Maison Jacynthe. La comédienne Jacynthe René a réuni une communauté entière autour du mieux-être et du mode de vie naturel. Sur son site web, on retrouve un peu de tout : recettes, blogues, informations en nutrition végane, naturopathie, aromathérapie… L’actrice aime partager ses découvertes et a su s’entourer de collaborateurs crédibles. Elle a lancé une boutique en ligne dans laquelle on retrouve une ligne de soins de peau et de maquillage naturels, des parfums, des produits pour le corps, des déodorants, des soins pour les tout-petits, des parfums d’ambiance, etc. L’équipe de Maison Jacynthe présente aussi la deuxième saison de Vive, des épisodes web qui parlent de santé et de vitalité. www.maisonjacynthe.ca
  • Lelo Life. Un couple d’ingénieurs québécois qui veut partager les rudiments de l’approche Montessori sur un blogue, ça donne Lelo Life. L’approche Montessori est une méthode éducative de plus en plus populaire. Avec cette méthode éducative, on veut aider l’enfant à développer ses habiletés à travers le jeu, tout en restant très simpliste. On reconnaît les salles de jeux Montessori au nombre de jouets (minimaliste), souvent faits de bois et très colorés. Marius et Emmanuelle proposent des idées de jeux, facilement reproductibles à la maison. Les vidéos sont courtes et démontrent comment organiser des activités éducatives et ludiques en souvent moins de quelques minutes : dresser la table, trier des objets, marcher sur la ligne… www.lelolife.com
  • Franchement Santé. Le pharmacien Jean-Yves Dionne se passionne pour les produits de santé naturels. Il partage ses découvertes et vulgarise avec brio de nombreux sujets de santé sur son blogue. De la carence en vitamine D à la consommation de sel, en passant par les controversées statines, Jean-Yves Dionne appuie toujours ses propos par des recherches scientifiques, sans faire de sensationnalisme. www.jydionne.com
  • Famille épanouie. Ce couple français suggère une plate-forme (articles et vidéos) pour les parents qui veulent en apprendre plus sur la parentalité positive, le maternage proximal et la méthode Montessori. Les parents blogueurs ne sont ni psychologues, ni médecins, seulement des passionnés d’éducation qui partagent leur expérience et leur savoir. Quels livres choisir? Comment gérer une dispute entre frères? Comment réagir devant une crise du bacon à l’épicerie? www.famille-epanouie.fr
  • Science & Fourchette. Un blogue culinaire créé par une nutritionniste et photographe québécoise, Annie Ferland. On apprécie la variété et la rapidité des recettes, le look épuré du blogue, les sublimes photos et les articles qui s’appuient sur la science. www.sciencefourchette.com
  • Les Trappeuses. Les Trappeuses, c’est un blogue grano-éco-chic, comme ses fondatrices aiment le dire. De la recette DIY de déodorant à l’ABC du zéro déchet, ce site web québécois (au graphisme magnifique) est un coffre aux trésors à qui veut réduire son empreinte écologique. Vous voulez découvrir ce qu’est le « No poo »? http://www.lestrappeus.es/

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Fibromyalgie : à la recherche du mieux-être

Fibromyalgie : à la recherche du mieux-être

Les patients atteints de fibromyalgie cherchent constamment à améliorer leur état de santé en se tournant vers différentes thérapies. Le traitement médical conventionnel, qui préconise l’usage de médicaments, a souvent bien peu d’effets sur les différents symptômes, en plus de comporter des risques et d’entraîner des effets secondaires indésirables.

Il n’est donc pas étonnant d’apprendre que les personnes atteintes de fibromyalgie souhaitent découvrir de nouvelles options qui leur permettront de réduire leurs symptômes tout en améliorant leur qualité de vie.

Quelles sont donc ces options? Existe-t-il d’autres moyens de réduire l’impact de ce problème chronique sur la vie des gens qui en souffrent?

C’est quoi la fibromyalgie?

La fibromyalgie est caractérisée par la présence de douleurs musculo-squelettiques généralisées constantes associées à d’autres symptômes comme la fatigue extrême, des troubles cognitifs, des désordres du sommeil et de l’humeur ainsi qu’à la dépression et l’anxiété.

Le syndrome de fibromyalgie (ainsi nommé en raison de l’amalgame de symptômes associés) est associé à d’autres problèmes de santé chez de nombreux patients : syndrome du côlon irritable, intolérances alimentaires, infections à Candida, dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire (troubles de la mâchoire), syndrome de fatigue chronique, migraines, céphalées de tension, etc.

Les causes de la fibromyalgie demeurent nébuleuses pour les chercheurs. Il semblerait qu’il n’y ait pas qu’une seule cause à l’origine du problème, mais plutôt un ensemble de facteurs déclencheurs de la maladie. Parmi ces facteurs potentiels, on retrouve les traumatismes (physiques ou émotionnels), les infections, les prédispositions génétiques et d’autres causes diverses (intolérance au gluten, médicaments, intoxication aux métaux lourds, carence en vitamine D, etc.).

Que se passe-t-il dans le corps?

Même si les mécanismes qui sous-tendent la fibromyalgie sont encore incertains, les recherches ont tout de même démontré que la fonction du système nerveux central était altérée chez les patients atteints. Certaines études ont aussi démontré des anomalies dans les zones du cerveau liées à la douleur lors de tests par résonnance magnétique chez des patients atteints de fibromyalgie.

L’hypothèse la plus probable soutient qu’un débalancement des neurotransmetteurs (tels que la dopamine, la sérotonine, le glutamate, le lactate et la noradrénaline, qui permettent aux neurones de communiquer entre eux) entraînerait une perturbation de la modulation de la douleur dans le cerveau. Le cerveau (et la moelle épinière) traiterait donc différemment les signaux de douleurs en augmentant la réponse à ces stimuli et en réduisant leur inhibition.

En d’autres termes, le cerveau serait plus sensible à la douleur et aurait de la difficulté à la « faire taire » à l’aide de ses mécanismes habituels. Ce qui a pour effet de réduire le seuil de tolérance à la douleur chez les patients fibromyalgiques. Une simple pression sur les muscles est alors ressentie comme une douleur.

De nombreuses pathologies associées à la fibromyalgie (syndrome de fatigue chronique, migraine, troubles cognitifs, troubles du sommeil et dépression) sont issues de dysfonctions du système nerveux, ce qui renforce l’hypothèse voulant que la fibromyalgie soit causée par cette même dysfonction.

Pour expliquer la fibromyalgie, les scientifiques suggèrent aussi un débalancement de l’axe hypothalamo-pituitaire-surrénalien, un réseau nerveux hautement impliqué dans la gestion du stress.

Comment la chiropratique peut-elle venir en aide?

Même si la chiropratique ne peut guérir la fibromyalgie (note : il n’existe aucun traitement définitif à ce jour, mais de nombreux patients témoignent s’être débarrassés de leur problème en adoptant un style de vie sain et adapté), elle peut tout de même offrir un soulagement des douleurs et améliorer la qualité de vie des patients qui en sont atteints.

Les études portant sur les impacts de l’ajustement chiropratique — le principal outil de traitement du chiropraticien — sur le système nerveux sont abondantes. Elles ont démontré que les ajustements chiropratiques vertébraux améliorent l’intégration de l’influx nerveux dans le cerveau ainsi que l’habileté de ce dernier à recevoir les informations sensitives et à renvoyer les commandes exactes au corps. L’impact serait d’autant plus important chez les patients souffrant de fibromyalgie, dont la fonction nerveuse est sans doute perturbée.

L’ajustement chiropratique permet aussi de réduire la dominance du système nerveux sympathique, ce qui a pour effet de régulariser les hormones de stress (et par le fait même certains neurotransmetteurs), pouvant être impliquées dans le développement de la fibromyalgie.

Les recherches scientifiques liant directement la fibromyalgie et les traitements chiropratiques sont peu nombreuses. Toutefois, une étude préliminaire a démontré que 60 % des sujets ayant suivi le traitement (ajustement chiropratique combiné à des compressions ischémiques) ont vu une amélioration de leurs symptômes (douleur, fatigue, dépression). Des chercheurs de l’Université du Caire rapportent que les manipulations vertébrales offrent un soulagement à plus long terme que les méthodes de traitement conventionnelles. D’autres études de cas ont rapporté des résultats très prometteurs.

L’ajustement chiropratique vise à corriger les dysfonctions articulaires (aussi appelées subluxations), plus particulièrement celles de la colonne vertébrale. Outre l’optimisation du système nerveux, ces manipulations ont plusieurs autres effets bénéfiques.

  • Augmentation de l’amplitude de mouvement
  • Correction mécanique de la structure (charpente osseuse)
  • Augmentation de la circulation sanguine (ce qui nettoie les toxines des muscles et accélère la récupération)
  • Augmentation de la production d’endorphines (un dérivé puissant de la morphine, qui réduit les douleurs et apporte une sensation de bien-être)
  • Augmentation de la tolérance à la douleur

Grâce aux traitements chiropratiques, les patients fibromyalgiques s’assurent aussi d’avoir une structure osseuse et une fonction nerveuse optimales. Déjà qu’ils ressentent des inconforts et des douleurs alors que les structures anatomiques ne présentent pas d’anomalies, imaginez l’intensité d’une douleur reliée à un problème physique comme une hernie discale ou une entorse lombaire.

Les soins chiropratiques sont aussi reconnus pour améliorer la qualité de vie en permettant au patient de mieux bouger et de mieux récupérer après un effort physique. Deux facteurs particulièrement importants chez les gens atteints de fibromyalgie.

De plus, les soins chiropratiques peuvent traiter de nombreux problèmes souvent associés à la fibromyalgie : migraine, céphalée de tension, dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire, sténose spinale cervicale, syndromes myofasciaux (muscles), etc.

La chiropratique au cœur d’une approche globale

Les soins chiropratiques à eux seuls ne feront malheureusement pas tout le travail. Les patients atteints de fibromyalgie doivent s’impliquer activement dans un plan de traitement multimodal, comprenant l’activité physique (intensité modérée), une saine alimentation ciblée, une thérapie cognitivo-comportementale et des techniques de gestion du stress (méditation, respiration, etc).

Il a été démontré que les meilleurs résultats émergeaient de ce type d’approche qui combine plusieurs méthodes de traitement. Un chiropraticien, grâce à sa formation universitaire rigoureuse, sera en mesure de vous proposer un plan de traitement, y apporter les changements nécessaires et vous soutenir tout au long du processus. Il pourra aussi vous prodiguer des conseils sur votre style de vie.

Les chiropraticiens savent que les patients atteints d’un syndrome de fibromyalgie sont hypersensibles. Ils modifient donc leurs techniques en conséquence. Chaque patient a un seuil de tolérance différent. Si vous réagissez fortement, n’hésitez pas à mentionner à votre chiropraticien que ses méthodes devraient être plus légères dans votre cas. Il saura s’adapter.

Si vous n’avez pas de chiropraticien de famille, prenez le temps d’en choisir un en posant toutes vos questions. Certains chiropraticiens utilisent la technique de neurofeedback, qui a fait ses preuves chez les patients fibromyalgiques. D’autres emploient des thérapies musculaires ou complémentaires qui ont aussi démontré des bénéfices. Magasinez votre chiro!

La confiance est primordiale dans ce type de relation à long terme. Vous n’avez pas aimé votre expérience? Libre à vous de choisir un autre chiropraticien. Il existe autant de méthodes que de chiropraticiens, il suffit de trouver chaussure à son pied (ou chiro à son dos et à son cerveau?).


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Savez-vous ce qui se cache dans vos produits pour la peau? [12 ingrédients toxiques à éviter]

Savez-vous ce qui se cache dans vos produits pour la peau? [12 ingrédients toxiques à éviter]

Avez-vous déjà pris le temps de scruter la liste d’ingrédients de vos produits de beauté? Elle est parfois si longue qu’on finit par voir double. La question que l’on se pose : comment les fabricants ont-ils pu se retrouver avec plus de trente ingrédients pour une simple lotion hydratante? Ne pourrait-on pas revenir à l’essentiel?!

Plusieurs des ingrédients que l’on retrouve dans les cosmétiques et les produits de soins peuvent être dangereux pour la santé. La Fondation David Suzuki a dressé une liste de douze d’entre eux (voir plus bas), que l’on devrait éviter à tout prix en raison de leur toxicité pour la santé ou pour l’environnement. On parle de molécules cancérogènes et de perturbateurs endocriniens notamment.

Si certains de ces ingrédients sont désormais connus du grand public (on n’a qu’à penser aux parabènes), d’autres composés (parfois plus dommageables) se cachent toujours dans de nombreux produits de beauté : shampoing, crème, maquillage, déodorant, parfum, etc. Ces toxines pénètrent la peau et se retrouvent en circulation dans le corps. Elles peuvent perturber notre équilibre chimique et nuire à notre santé. C’est l’effet cumulatif de tous ces ingrédients qui est à craindre, les quantités étant plutôt infimes au sein d’une même bouteille.

Comment faire les bons choix?

Même si les pharmacies offrent une plus grande variété de produits de beauté naturels depuis quelques années, il n’en demeure pas moins que la majorité des éléments que l’on retrouve sur les tablettes contiennent encore des ingrédients que l’on souhaiterait éviter. Plus d’options s’offrent à nous dans les épiceries et magasins d’aliments et produits naturels.

De nombreuses femmes vantent les mérites du retour aux sources. Elles fabriquent elles-mêmes bon nombre de leurs produits et en réduisent la quantité (un seul savon fait office de shampoing, revitalisant, nettoyant). On vous propose plus bas des recettes maison de quelques cosmétiques, facilement réalisables et dont les ingrédients sont disponibles un peu partout.

Opter pour le bon produit

  • On analyse la liste d’ingrédients en la comparant à celle de la Fondation David Suzuki (voir plus bas).
  • On opte pour un produit approuvé (ou du moins coté vert) par le Environmental Working Group (EWG), qui fait le travail à notre place. Petit bémol : le groupe étant américain, plusieurs produits offerts ici ne sont pas dans la liste. www.ewg.org
  • On s’informe auprès d’un naturopathe ou un commis spécialisé en produits naturels.
  • On y va avec des valeurs sûres. Au Québec, l’entreprise Attitude se fait un point d’honneur de fabriquer des produits (gel douche, shampoing, revitalisant, couches, lingettes humides, crèmes pour le corps, détergents, etc.) avec des ingrédients rassurants. Du côté des cosmétiques (produits pour le visage et maquillage), Maison Jacynthe et Zorah dominent le marché. Les produits sont toutefois dispendieux. La gamme Physicians Formula, que l’on retrouve plus facilement en pharmacie est abordable et propose quelques produits intéressants. Mais on ne peut malheureusement pas se fier à cette marque : certains de leurs articles ont reçu une piètre cote (cote rouge) du EWG. Il faut donc vérifier les produits un à un sur www.ewg.org. Selon votre type de peau et de cheveux, un simple savon naturel en barre (comme ceux de la Savonnerie des Diligences) peut parfois faire le travail.

Des astuces naturelles maison pour remplacer quelques produits du commerce

  • Crème ou lotion hydratante pour le corps. Inutile de se compliquer la vie. On applique simplement un corps gras (beurre de karité, huile de coco, huile d’amande douce, huile de jojoba ou un mélange maison d’une ou de plusieurs huiles) immédiatement après le bain ou la douche. On peut ajouter de la glycérine végétale à notre corps gras si on a la peau très sèche. On aime sentir bon? On ajoute quelques gouttes d’huiles essentielles à notre mélange. (Pour le beurre de karité et l’huile de coco, faire fondre le corps gras au bain-marie, ajouter les huiles essentielles et refroidir avant d’appliquer.)
  • Baume à lèvre. Les baumes à lèvres contiennent souvent des ingrédients médicamenteux et des agents de conservation. En plus d’être absorbés par les muqueuses et la peau, les ingrédients des baumes à lèvres sont souvent ingérés. Le beurre de karité fait des miracles sur les lèvres gercées. En plus de les hydrater, il les protège. Alors on se « beurre les babines » à profusion, particulièrement au coucher et avant d’aller à l’extérieur (une journée de ski ou à la plage).
  • Revitalisant. Le vinaigre de cidre (VDC) est un secret bien gardé. On mélange une part de VDC de qualité (biologique, trouble avec sédiments) avec 3 parts d’eau. On ajoute en option quelques huiles essentielles au choix (l’arbre à thé est excellent pour contrer les peaux mortes et les pellicules). On applique le mélange sur le cuir chevelu et on masse pour atteindre les pointes. Le VDC donne de l’éclat et de la brillance aux cheveux. Si nos cheveux manquent d’hydratation, on applique une huile sur les pointes (beurre de karité, huile de jojoba…).
  • L’exfoliant pour le corps. Une simple brosse ou un gant de crin arrive à déloger les peaux mortes. Si vous aimez les exfoliants pour leur parfum : mélanger de l’huile de coco (l’huile de coco doit être figée; si elle est liquide en raison de la température ambiante élevée, refroidissez-la au frigo; conservez le mélange au frais les mois d’été) et du sucre de coco de façon à obtenir une pâte granuleuse. Ajoutez-y une fragrance au choix : huile essentielle ou extrait de vanille (à base de glycérine idéalement). Dans la douche ou le bain, on frotte simplement le mélange sur la peau avant de la nettoyer. Évitez le visage, surtout si vous avez la peau sensible.
  • Le déodorant. Il existe des centaines de recettes sur le web. En voici une qui fonctionne bien, tirée du site québécois tonpetitlook.com. Faire chauffer ½ tasse d’huile de coco au bain-marie et ajouter un petit cube de cire d’abeille (ou de paraffine en cas d’urgence). Quand la cire est fondue, ajouter 2 à 3 c. à soupe de bicarbonate de soude sans alun et 2 c. à soupe de fécule de maïs en brassant. Ajouter 4 à 5 gouttes d’huile essentielle au choix. Remplir un contenant vide de déodorant commercial et laisser figer à température ambiante. On peut ajuster les quantités selon nos besoins : plus de bicarbonate de soude pour plus d’efficacité (attention, ça irrite un peu si on applique trop), plus de cire d’abeille pour plus de solidité (en cas de canicule par exemple) et plus d’huile essentielle (attention, ça peut irriter aussi) pour plus de parfum.

Vous aimeriez en savoir plus sur les produits de beauté faits maison (Do it yourself ou DIY)? Le site web wellnessmama.com regorge de recettes en tout genre : crème solaire, sels de bain, tonique, masque pour le visage, maquillage…

Voici la liste des 12 ingrédients cosmétiques à fuir comme la peste, comme recommandé par la Fondation David Suzuki.

  • BHA et BHT (conservateurs pour cosmétiques et aliments, rouge à lèvres, lotions…)
  • P-Phénylènediamine (colorant dans les teintures)
  • DEA (cocamide DEA et lauramide DEA, mousseur dans les shampoings)
  • Phtalate de dibutyle (plastifiant dans les produits pour les ongles)
  • Libérateurs de formaldéhyde (HYDANTOÏNE DMDM, DIAZOLIDINYL URÉE, IMIDAZOLIDINYLURÉE, MÉTHÉNAMINE, QUATERNIUM 15)
  • Parabènes
  • Parfum (ou fragrance, cache des dizaines de sous-produits causant asthme, allergies…)
  • PEG (peut contenir du 1,4-dioxane une substance cancérogène, souvent utilisé comme base de crème)
  • Pétrolatum (baume à lèvres, produits coiffants, contient des impuretés cancérogènes)
  • Cyclométicone et siloxane (produits qui finissent par… perturbateurs endocriniens)
  • SLES (sulfate laureth de sodium), largement utilisé comme moussant dans les gels de douche et shampoings. Peut contenir du 1,4-dioxane. Un dérivé : SLS (laurylsulfate de sodium)
  • Triclosan (produit antibactérien dans les savons, dentifrices… contribue à la résistance des bactéries, perturbe la fonction hormonale)

À cela, on peut ajouter quelques agents bloqueurs de rayons UV que l’on retrouve dans les crèmes solaires : homosalate, oxybenzone, octocrylène, octisalate.

Si vous êtes préoccupés par ce qu’absorbe votre peau, prenez le temps d’analyser votre déodorant, qui ne devrait pas contenir d’aluminium ni de parfum (à l’exception des parfums naturels comme les huiles essentielles).

Bref, il faut surtout se rappeler que notre peau absorbe ce qu’on lui donne. Il faut être particulièrement vigilant avec les produits qu’on ne rince pas, comme les lotions et les crèmes.

Mais la beauté, c’est bien plus que des produits!

Quand on parle de beauté, on pense souvent aux rituels de soins et au maquillage. Mais être au meilleur de soi dépend de bien plus, n’est-ce pas? Notre alimentation, notre forme physique et notre sommeil influencent tellement ce que l’on projette.

Notre peau reflète souvent notre état de santé (particulièrement la santé intestinale) et notre équilibre chimique. On n’a qu’à penser aux cycles hormonaux, qui entraînent parfois des boutons d’acné, de la sécheresse de la peau et même des crises d’eczéma. Un manque de vitamines et de minéraux peut aussi venir ternir notre teint, tout comme une soirée arrosée ou une période de stress intense.

Alors pour se sentir beau et belle dans notre peau, on adopte de saines habitudes de vie et on choisit avec soin ce que notre peau absorbera.


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Bien choisir son oreiller

Bien choisir son oreiller

Quand vient le temps de choisir un nouvel oreiller, le choix est si vaste qu’il est facile de s’y perdre. Quel matériau choisir? Quelle forme? Quelle grandeur? Quelle fermeté? Votre chiropraticien est en mesure de vous éclairer.

Pourquoi changer d’oreiller?

L’inconfort est la première raison pour laquelle vous devriez songer à changer votre oreiller. Si vous avez de la difficulté à dormir, si vous vous réveillez avec des tensions au cou, aux épaules ou dans le haut du dos ou encore si vous souffrez de maux de tête, il serait grand temps de dire au revoir à votre vieil ami de plumes.

Même si ce n’est pas le cas, vous pourriez tirer avantage d’un nouvel oreiller. D’abord, sachez que la durée de vie d’un oreiller varie entre 1 et 6 ans. Si vous possédez le vôtre depuis plus longtemps, il pourrait être sage de penser à le troquer pour un nouveau modèle.

Il se pourrait aussi que votre oreiller ne soutienne pas votre colonne cervicale adéquatement ou qu’il entraîne un mauvais alignement de votre tête (avec votre bassin). Pour le savoir, apportez votre oreiller lors de votre prochain rendez-vous chiropratique. Votre chiropraticien pourra évaluer si votre oreiller vous convient. Par exemple, un indice que votre oreiller n’est pas assez épais : vous dormez sur le côté avec un bras sous l’oreiller.

Si vous souffrez d’allergies, d’asthme ou d’autres problèmes respiratoires chroniques, il est possible que les acariens et d’autres allergènes (plumes, écales de sarrasin, etc.) provoquent ou aggravent vos symptômes.

Certaines personnes sont aussi préoccupées par la toxicité de certains matériaux, de colles et d’autres produits chimiques entrant dans la composition des oreillers. En effets, des fabricants utilisent parfois des matériaux synthétiques, des colles toxiques ainsi que des retardateurs de flammes et il peut être très difficile d’en connaître la nature (secrets commerciaux… chut!).

À chacun son oreiller

Il n’existe malheureusement pas d’oreiller parfait pour tout le monde. Votre « oreiller dont je ne me passerais jamais » pourrait être « le pire oreiller de ma vie » de votre tendre moitié.

Vous devez d’abord vous poser les questions suivantes :

  • Est-ce que je dors sur le côté, sur le dos ou sur le ventre? (La position sur le ventre est fortement déconseillée. En dormant dans cette position, vous devez tourner la tête d’un côté, ce qui entraîne des renversements de la courbe cervicale et une énorme torsion dans votre colonne vertébrale. Cette torsion engendre à son tour des tensions musculaires et des problèmes articulaires en plus de mettre de la pression sur le tronc cérébral. Dès ce soir, on casse cette habitude!) La position idéale est celle sur le dos, mais la position sur le côté peut être adéquate sous certaines conditions : oreiller de la bonne taille avec un soutien adéquat et un coussin entre les genoux. Ceux qui dorment la plupart du temps sur le côté auront besoin d’un oreiller épais, tandis que ceux qui dorment sur le dos auront besoin d’un oreiller très mince, voire pas d’oreiller du tout. Parfois, une simple serviette roulée peut combler l’espace entre la colonne cervicale et le matelas lorsqu’on repose sur le dos.
  • Est-ce je souffre d’un problème de cou? Les personnes qui ont des douleurs au cou, qui ont une hernie discale cervicale ou encore qui viennent de subir une chirurgie ont besoin d’un oreiller cervical (orthopédique, ergonomique, etc.). Les oreillers traditionnels ne soutiennent généralement pas assez la colonne cervicale.
  • Ai-je des symptômes d’allergie chronique? Nez bouché, irritation de la gorge, toux nocturne, maux de tête, douleurs aux sinus et difficultés respiratoires sont parmi les symptômes d’allergie chronique. Certains matériaux comme le duvet, la plume et les écales de sarrasin sont plus allergènes que les fibres synthétiques, en plus d’attirer davantage les acariens, une source importante d’allergies.
  • Ai-je chaud la nuit? Certains matériaux évacuent mieux l’humidité et la chaleur que d’autres. Si vous avez chaud la nuit, ce facteur devrait être considéré lors de votre choix final.

Faire son choix

Puisque nous dormons près du tiers de notre vie, vaut mieux prendre le temps de bien choisir son oreiller. Laissez les oreillers achetés à la va-vite chez Costco pour la visite (ou pour agrémenter votre déco). Prenez le temps de demander conseil auprès de votre chiropraticien. Souvent, les docteurs en chiropratique recommandent à leurs patients un ou plusieurs modèles dont vous pouvez faire l’essai. En magasin, prenez quelques minutes pour tester l’oreiller. Si vous ressentez des tensions, passez à un autre modèle.

Selon votre gabarit et votre position de sommeil, vous aurez besoin d’un oreiller plus ou moins épais et ferme. La distance entre votre cou et le bout de votre épaule devrait correspondre approximativement à l’épaisseur de votre oreiller (selon sa fermeté et celle de votre matelas). Lors de l’essai, demandez à quelqu’un qui vous accompagne (ou au conseiller sur place) si l’alignement semble bon.

Si vous dormez sur le côté : votre oreiller doit combler le vide entre votre cou et votre épaule pour ainsi permettre un alignement parfait de votre tête avec votre bassin.

Sur le dos, votre oreiller doit être assez mince pour éviter de surélever la tête par rapport à votre bassin. Si vous pouvez voir vos orteils, c’est que votre oreiller est trop épais (mais le contraire n’est pas nécessairement vrai : ce n’est pas parce que vous ne voyez pas vos orteils que la hauteur est bonne).

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Certains modèles d’oreiller sont offerts en plusieurs grandeurs pour améliorer la correspondance. D’autres ont la possibilité de retirer du matériel à l’intérieur de la poche pour l’adapter au dormeur. L’oreiller « one size fits all » n’est pas recommandé; il y a peu de chance qu’il vous convienne parfaitement.

L’oreiller idéal moule à la perfection les formes de votre corps (cou, tête, épaules) et vous permet de conserver une posture de sommeil confortable, et ce, plus longtemps. Prenez aussi en considération le type de matelas que vous avez. Si votre matelas et mou, l’oreiller doit être un peu moins épais car votre épaule sera plus renfoncée.

Les matériaux

La fibre de polyester. Facile d’entretien, hypoallergène, abordable, durée de vie limitée. Synthétisé à base de pétrole, le polyester peut relâcher des gaz toxiques selon sa qualité de fabrication.
La mousse (mémoire, polyuréthane…). Moule bien le corps, support variable selon la qualité, attire les acariens, dispendieux, émanations de gaz toxiques possible selon la qualité de fabrication, retient davantage la chaleur, ne peut être lavé.
Le caoutchouc naturel (ou latex). Écologique, car renouvelable et biodégradable, durable, bonne élasticité, bonne régulation de la chaleur et de l’humidité, résistant aux acariens, bon support, dispendieux.
Le gel. Ne constitue pas la matière principale de l’oreiller. Le gel est idéal pour ceux qui ont très chaud, car il est rafraîchissant. Dispendieux.
L’eau. Support moyen, ajustable, lourd, bruyant, durabilité moyenne, hypoallergène, manipulation plus difficile.
Le duvet et la plume. Naturel, plus ou moins abordable selon la qualité, mauvais support, entretien difficile, allergène, attire les acariens.
Le kapok. Fibre naturelle, ajustable, bon support, hypoallergène, attire les acariens.
Les écales de sarrasin. Naturel, bon support, ajustable, attire les acariens, bruyant, trop ferme pour certains, respire bien.
Le coton. Fibre naturelle, émanations de pesticides s’il n’est pas biologique, lavable à la machine, respire bien, hypoallergène.
La laine. Retardateur de flamme naturel, absorbe très bien l’humidité, isolant, entretien plus difficile. S’écrase avec l’usage.

Les formes

L’oreiller orthopédique. L’oreiller cervical, ergonomique ou orthopédique a été modelé pour offrir une forme particulière. La forme varie selon le fabricant et le modèle. On retrouve généralement le modèle avec une vague à la base de l’oreiller et un autre avec un creux (plus ou moins profond, parfois même un trou) pour la tête au centre. Ce dernier convient mieux à ceux qui dorment à la fois sur le côté et sur le dos, car les rebords rehaussés de l’oreiller (oreiller contour) comblent le vide entre le cou et l’épaule tout en offrant une hauteur minimale sur le dos.

L’oreiller à matière amovible. Ces oreillers sont composés d’une poche, rembourrée d’une quantité (ajustable ou non) de plumes, de duvet, d’écales de sarrasin, de microbilles, d’eau, de coton, de kapok, etc. Le matériel peut se déplacer librement (plus ou moins selon la nature du rembourrage) à l’intérieur de l’oreiller, ce qui peut entraîner des inégalités et obliger le dormeur à remodeler son oreiller au cours de la nuit.

Deux facteurs importants, aucun choix parfait

Selon la Fondation David Suzuki, nous devrions privilégier des matières écologiques et naturelles quand vient le temps de choisir notre oreiller (à la fois pour l’environnement, mais aussi pour notre santé) : coton biologique, caoutchouc naturel, kapok, écales de sarrasin, duvet, etc. Mais la plupart des oreillers qui offrent un soutien adéquat à la colonne cervicale et un bon alignement sont faits de fibres synthétiques. Donc, à moins de débourser des montants non négligeables (l’entreprise Obasan d’Ottawa vend des matelas et oreillers biologiques et ergonomiques faits à la main, voir proposition #4), vous devrez probablement faire un compromis.

Nous vous proposons…

Voici donc une sélection d’oreillers, avec leurs avantages et inconvénients, que bon nombre de chiropraticiens du Québec proposent.

1) Ortho-Cerv. De forme ergonomique et fabriqué en fibre de polyester, l’oreiller Ortho-Cerv offre un bon soutien de la colonne cervicale et de la tête. C’est le plus recommandé par les chiropraticiens. Disponible à la boutique Tout pour le dos (www.toutpourledos.com) ou chez un distributeur. Plus d’informations : Headleveler.com. Entre 70 et 90 $.

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Avantages : Soutien de la colonne cervicale et de la tête. Alignement optimal de la tête et du bassin. Convient aux dormeurs sur le côté et (dans une moins grande mesure) sur le dos. Entretien facile. Disponible en sept grandeurs. Fabriqué au Québec. Hypoallergène. Antiacariens. Évacue bien la chaleur et l’humidité. Deux côtés différents par oreiller : cou long et cou court. Compartimenté pour éviter que la rembourrure se déplace.
Désavantages : Fabriqué en fibre synthétique de polyester, durée de vie très limitée (à remplacer tous les 2 ou 3 ans). La forme ergonomique ne convient pas à tous. Trop ferme pour certaines personnes.

2) Therapeutica. Cet oreiller est fait d’une mousse non toxique, hypoallergène et recyclable (selon le fabricant). Sa forme ergonomique a été dessinée par un chiropraticien et un designer ergonomique. Plus d’informations : www.therapeuticainc.com. Pour acheter : www.coreproducts.com ou www.amazon.ca. Entre 90 et 120 $.

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Avantages : Soutien maximal pour la colonne cervicale, la tête, les épaules et le haut du dos. Alignement optimal de la tête et du bassin. Cinq grandeurs sont offertes (une charte imprimable est disponible pour prendre les mesures, mais votre chiropraticien peut vous simplifier la tâche). Antiacariens. Garantie de 5 ans. Hypoallergène. Fabriqué au Canada. Idéal pour les dormeurs sur le dos et le côté. Housse fournie lavable à la machine.
Désavantages : La forme particulière peut déranger certaines personnes. Matériel synthétique. Les mesures doivent être prises correctement afin d’assurer une bonne correspondance. Plus difficile à trouver.

3) Tri-Core. Oreiller ergonomique fabriqué de fibres synthétiques de polyester qui offre un bon soutien de la colonne cervicale, de la tête et des épaules. Pour plus d’informations : www.coreproducts.com. Pour acheter : amazon.ca. Entre 50 et 70 $.

Avantages : Soutien adéquat pour la colonne cervicale, la tête et les épaules. Alignement optimal de la tête et du bassin. Trois grandeurs et différentes fermeté offertes. Prix avantageux. Antiacariens.
Désavantages : Durée de vie limitée. Certains utilisateurs le trouvent trop ferme. Les dormeurs sur le côté l’apprécient parfois moins. Fibre synthétique. Lavable à la main seulement. Fabriqué aux États-Unis.

4) Saguenay 4.0. Oreiller rembourré de caoutchouc biologique déchiqueté qui offre un soutien sur le dos et le côté. Plus d’informations : obasan.ca. Plus de 200 $.

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Avantages : Fibre naturelle et biologique. Résiste assez bien aux acariens. Durable. Offert en trois grandeurs. Produit canadien. Possibilité de faire broder une inscription. Deux surfaces différentes pour mieux contrôler la température.
Désavantages : Plus dispendieux. Un seul compartiment contient la rembourrure. Design moins ergonomique que les modèles cités plus haut. Lavable à la main seulement.

5) Oreiller Kapok de DreamDesigns. Oreiller rembourré de fibres naturelles de kapok. Plus d’informations : www.dreamdesigns.ca. Autour de 50 $.

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Avantages : Fibre naturelle. Écologique. Durable. Hypoallergène. Meilleur soutien et plus grande fermeté que les autres fibres naturelles. Offert en plusieurs grandeurs. Fabriqué au Canada. Abordable. Bon compromis pour ceux qui veulent à la fois une fibre naturelle et un soutien.
Désavantages : N’offre pas un design ergonomique. Un seul compartiment contient la rembourrure. Peut s’affaisser. Selon l’épaisseur, l’alignement et le soutien pourraient ne pas être optimaux.


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Plus de sommeil pour la maman qui allaite

Plus de sommeil pour la maman qui allaite

Un des plus grands défis lorsqu’on devient parent, c’est de traverser la période des nuits blanches sans y laisser sa santé (physique et mentale). Certains bébés dormiront comme des loirs dès leur naissance, d’autres prendront plus de deux ans pour enfiler entre 8 et 12 heures de sommeil.

En tant que parent épuisé, on se demande comment on en viendra à bout. On commence à zieuter les blogues sur le sommeil des nourrissons et à s’informer auprès de notre entourage. Certains vous parleront d’un « truc infaillible » ou d’une technique spéciale, tandis que d’autres vous diront simplement de prendre votre mal en patience.

Alors, si on ne veut pas laisser pleurer son enfant (technique du 5-10-15, par exemple) et que passer des nuits entières à bercer et allaiter sa progéniture n’est pas une option, que reste-t-il?

Le cododo ne fait pas l’unanimité

Au Québec comme dans le reste de l’Amérique du Nord, la technique du cododo (partage du lit ou dodo partagé) a été déclarée risquée pour la santé et la vie d’un nourrisson, il y a de ça plusieurs années. On a associé le fait de dormir dans le même lit que son enfant au syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN).

Les recommandations de l’Institut national de santé publique ainsi que de la Société pédiatrique canadienne demeurent les mêmes : l’endroit le plus sécuritaire où faire dormir un bébé est son propre lit (berceau, moïse, couchette) dans la chambre des parents (les six premiers mois).

Mais que faire quand on n’y parvient pas? Quand bébé ne dort tout simplement pas seul dans son lit?

L’UNICEF de son côté explique aux mères qui allaitent comment dormir avec son bébé de façon sécuritaire.

Alors si vous choisissez de dormir dans le même lit que votre bébé, il est important d’être bien informé.

Des études confuses

Plusieurs études ne font pas la distinction entre le cododo sécuritaire (voir les 11 règles de sécurité) et le dodo sur un divan ou dans un fauteuil. D’autres (surtout plus anciennes) ne distinguent même pas le SMSN de la suffocation, de l’hyperthermie ou de la strangulation. Les conclusions ne reflètent pas du tout la réalité d’un partage de lit fait dans les règles de l’art. Il n’y a donc pas de consensus clair dans la communauté scientifique d’un lien entre le partage de lit et le SMSN.

D’un point de vue anthropologique, le partage du lit a permis à l’espèce de survivre. Imaginez : laisseriez-vous votre bébé seul dans le noir sur un lit de paille alors que des animaux affamés rodent autour de votre gite (caverne, abri, campement)?

Ailleurs dans le monde, les cultures sont nombreuses à encourager le cododo. Il s’agit même de la norme pour bon nombre d’entre elles.

Les avantages du cododo

De plus en plus de professionnels de la santé s’ouvrent à la technique de partage de lit (infirmières, médecins, consultantes en lactation, etc.) pour de nombreuses raisons :

  1. Permet un meilleur sommeil des parents. Les mères qui font du cododo n’ont pas à se lever (et donc à se réveiller complètement) pour nourrir leur enfant. Avec l’expérience, elles allaitent même en dormant. Il a aussi été prouvé que le cododo synchronisait les cycles de sommeil de la mère et de l’enfant.
  2. Facilite l’attachement. Grâce au peau à peau et au contact physique prolongé, le lien d’attachement entre la mère et l’enfant est plus facile.
  3. Le cododo favorise l’allaitement. Le sein étant plus accessible rapidement, les mères qui dorment avec leur bébé allaitent plus longtemps de façon exclusive. Il a d’ailleurs été prouvé que l’allaitement protégeait contre le SMSN.
  4. Favorise une meilleure régulation physiologique du bébé. En expirant, la mère augmente l’apport en CO2 (dioxyde de carbone) autour du nez du bébé, stimulant ainsi sa respiration. Le bébé se réveille aussi plus fréquemment, mais se rendort plus rapidement et facilement parce qu’il s’apaise en étant auprès de sa mère. Aussi, la mère vérifie inconsciemment (plus de 20 fois par nuit!) l’état de son bébé (température, respiration, position…).
  5. Entraîne des phases de sommeil profond plus courtes. Selon l’anthropologue James McKenna, le cododo diminue la durée des phases de sommeil plus profond (3 et 4) du bébé; ce qui pourrait réduire les risques de SMSN.
  6. Probabilités plus faibles que le bébé dorme sur le ventre. On ne comprend pas encore pourquoi, mais les bébés qui dorment auprès de leur mère le font presque toujours sur le dos (ou sur le côté lorsqu’ils prennent le sein). La position de sommeil sur le ventre est le facteur de risque numéro un du SMSN.
  7. Bénéfices à long terme pour l’enfant. Selon la consultante en lactation et infirmière Isabelle Côté, les enfants qui ont partagé le lit de leur mère ont plus d’activités sociales, font moins de crise du deux ans (terrible two), sont moins anxieux et moins craintifs, ont un plus grand sentiment de satisfaction face à la vie et ont même une meilleure réponse neuro-affective devant le stress à l’âge adulte.

Les risques du cododo

Il existe aussi des risques au partage du lit.

  1. Risque de suffocation accidentelle. Le bébé pourrait suffoquer si un parent roule sur lui, si une couverture l’empêche de respirer, s’il se retrouve sur le ventre sur un matelas trop mou ou si un oreiller ou un coussin bloque ses voies respiratoires.
  2. Le SMSN. Si les parents fument, le risque de SMSN est doublé. En partageant un lit avec notre bébé, on augmente notamment les risques qu’il ait trop chaud (couverture, température de la chambre...).
  3. Risques physiques. Le bébé pourrait chuter du lit ou se coincer (entre le matelas et le mur ou la tête de lit, par exemple).

Les consignes de sécurité : un ESSENTIEL!

Pour réduire ces risques associés au cododo, il y a des règles de base à respecter. (Les consignes de sécurité sont sensiblement les mêmes, que votre enfant dorme dans son propre lit ou à vos côtés.) Il est important de savoir que si vous n’êtes pas en mesure de suivre toutes ces consignes, il est recommandé de coucher votre enfant dans un moïse ou un berceau à côté de votre lit.

  1. Ne pas faire de cododo si vous n’allaitez pas, si vous fumez, si vous n’êtes pas la mère ou si vous soupçonnez un autre risque.
  2. Ne JAMAIS dormir sur un canapé, un fauteuil ou tout autre meuble qui n’est pas un lit. Les risques d’incident sont fortement augmentés. C’est pourquoi certains spécialistes proposent le cododo volontaire dans le lit : afin de réduire les risques qu’une maman fatiguée s’endorment dans une chaise ou un sofa en allaitant un bébé exigeant.
  3. L’enfant doit dormir sur un matelas ferme (pas de surface molle, de lit d’eau et attention aux mousses mémoires) dans une pièce fraîche (entre 16 et 20 degrés).
  4. Il doit y avoir une distance suffisante entre le matelas et le mur afin que l’enfant ne reste pas coincé. Idéalement, le matelas devrait être au sol et loin des murs.
  5. Retirez du lit les couvertures, oreillers mous et coussins. (Vous pouvez opter pour un drap mince jusqu’à la taille). Aucune couverture ne doit recouvrir la tête de bébé.
  6. Ne JAMAIS laisser un nourrisson dormir seul dans un lit d’adulte.
  7. Ne dormez pas avec votre bébé si vous avez consommé de l’alcool, de la drogue ou autre médicament qui pourrait créer un endormissement.
  8. Ne dormez pas avec votre bébé si vous êtes extrêmement fatigué (plus qu’à l’habitude).
  9. L’enfant ne doit pas dormir entre les deux parents. Si un autre enfant dort dans le lit, la mère doit le séparer du nourrisson. L’autre parent doit être informé de la présence du bébé dans le lit.
  10. La mère doit être couchée sur le côté, avec le bras allongé vers l’avant et avec le genou plié et légèrement remonté. L’enfant se trouve au creux du bras, sur le dos ou sur le côté (lors de l’allaitement).
  11. Les cheveux longs doivent être attachés.

Selon des études de 2004 et 2006, les mères qui allaitent exclusivement et qui font du cododo sont celles qui ont le plus d’heures de sommeil parmi toutes les nouvelles mères.

Des douleurs?

Il est normal que vous ressentiez des courbatures les premières nuits de cododo. Profitez de l’occasion pour faire vérifier l’état de votre colonne vertébrale. Les soins chiropratiques vous aideront à franchir cette étape plus difficile. C’est particulièrement vrai pour les mamans qui avaient l’habitude de dormir sur le dos ou de changer souvent de position au cours de la nuit.

Notez qu’il est important de garder votre bras du dessous (sur lequel vous êtes couchée) à la hauteur de l’épaule. Ne le montez pas au-dessus de la tête, vous risquez de blesser votre articulation et vos muscles de l’épaule.

Quelques suggestions de lecture pour en apprendre plus sur les règles de sécurité à respecter en cododo.

Si le cododo n’est pas une option

Il se peut que le cododo ne soit pas envisageable dans votre cas : parce que vous n’allaitez pas, parce que vous avez peur ou êtes mal à l’aise, parce que vous avez mal, parce que votre matelas est trop mou, parce que vous fumez, parce que ça ne correspond pas à vos valeurs, etc. Il existe d’autres solutions pour vous. Des fabricants proposent des petits lits portatifs qui se glissent à même le lit des parents. Bassinest propose le Halo, un berceau pivotant qui permet de garder bébé près de soi, tout en le laissant sur sa propre surface de sommeil. Les lits de type cododo ne sont pas approuvés par Santé Canada.

Voici quelques suggestions de lecture :

  • Bébé fait ses nuits, Cathryn Tobins, éditions de L’Homme.
  • Un sommeil paisible et sans pleurs, Elizabeth Pantley, éditions Art de s’apprivoiser.

Accepter la réalité

Cododo ou pas, on doit en tant que parent apprendre à réduire nos attentes. Il est normal que bébé ne dorme pas six heures d’affilée dès la naissance. Le nourrisson a des besoins spécifiques d’affection, de proximité et de nutrition. S’il se réveille fréquemment, c’est simplement pour assurer sa survie. Même que certains spécialistes affirment que les réveils nocturnes fréquents sont bénéfiques pour le développement neurologique de l’enfant. Pensez-y la nuit prochaine!

Parfois, il nous faut tout simplement apprendre à apprécier ces moments calmes et doux la nuit, où l’on vit à un autre rythme, seule avec bébé. Le lendemain, on fera la sieste et la vaisselle attendra!


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Références :
https://www.inspq.qc.ca/mieux-vivre/bebe/le-sommeil/dormir-en-securite
Baddock et coll. (2006), “Differences in Infant and Parent Behaviors During Routine Bed Sharing Compared with Co-Sleeping in the Home Settings”, Pediatrics, 117(5), 1599-1607.
Recherches de James McKenna : http://cosleeping.nd.edu/safe-co-sleeping-guidelines/
Academy of Breastfeeding Medicine (2008), ABM Clinical Protocol #6 : http://online.liebertpub.com/doi/pdf/10.1089/bfm.2007.9979
Quillin et coll. (2004), “Interaction Between Feeding Method and Co-Sleeping on Maternal-Newborn Sleep”, Journal of Obstetric, Gynecologic, & Neonatal Nursing, 33: 580–588.